[EVENT] IMPACT - Caste
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[EVENT] IMPACT - Caste
(c) Olivier Coipel - The Magic Order
"It's a trick. It's just a magic trick." cf unknown
Où sont les FIA
Où sont-elles ?
Les habitants sans histoire n'ont plus le courage de rentrer chez eux.
Au milieu des vols, des casses et de la folie passagère qui galvanisent une partie du peuple, les hologrammes de Nana continuent de guider les apeurés mais ses apparitions tremblotent car les batteries des bornes sont quasi épuisées...
Les gentilshommes qui déploraient la précarité, soucieux de l'équité, n'y voient dès lors plus que des dangers qu'ils faut emprisonner - des théris, des robots, des humains issus des plus bas fonds
Et que s'envolent les meubles à travers les fenêtres
Et qu'ils s'écrasent au sol: Zlang, Bam, Slash !
Oublié l'humanisme
Adieu les résolutions
Quand le confort est menacé par un monde
d'affamés
d'écorchés
envieux de vengeance et de révolution.
Parmi les abris choisis : il y a une boutique de jeux d'arcade intelligent.
Principe simple : un chouette casque sur la tête, on entre dans le jeu en même temps que ses partenaires. Combats de danse, élimination de bestioles mutantes, ou version édulcorée de Tetris.
Lieu très en vogue chez les ado qui ne peuvent s'offrir Terra2, il rapporte masse de crédits à ses proprios.
Là où l'argent baigne la mafia n'est jamais loin : mais très peu devineraient qu'ici, dans l'arrière boutique, c'est un fief très bien gardé de la pègre.
Après avoir coincé la porte avec des chaines glanées : les habitants réfugiés somnolent maintenant dans l'attente des FIA.
A cette heure, le fictif agréable n'est plus qu'une case sans lumière.
L'électricité partie, toute la décoration numérique s'est évaporée.
La réalité est difficile à regarder dans un monde qui ne sait plus vivre sans virtualité.
07avril, 02h00.
BOOM!
La porte vient d'exploser ! L'entrée a été défoncée par des charges qu'elle a collées contre l'entrée. Une très grande femme de deux mètres. Vêtue d'un costume, elle enjambe les gravats, son regard lumineux ignore les corps inconscients éparpillés tandis qu'elle se dirige vers l'arrière de la boutique --- le blast a touché des machines qui commencent à s'enflammer.
Tout n'est pas très clair... Déjà elle cherche du côté de l'arrière boutique, laissant derrière elle des victimes et un grave début d'incendie.
OBJECTIFS
Ta première réponse sera un texte d'introduction de ton personnage qui expliquera la raison de sa venue, où il se trouve exactement, qui l'accompagne (si tu inclues tes PNJ merci de tous les citer) et ce qu'il compte faire- pas encore possibilité de porter atteinte au PNJ aux yeux rouges, il te faudra pour cela d'abord faire un choix.
Tu es à l'intérieur de la boutique quand ça a explosé.
Tu seras légèrement blessée à la jambe à cause d'un petit débris, mais rien de très grave. Voici les trois choix qui s'offrent à toi
+ Porter secours aux survivants qui avaient eu la mauvaise idée de se réfugier là. (10 adultes sont inconscients, 7 d'entre eux décédés, et 8 autres encore conscients cherchent à fuir mais les flammes bloquent le passage)
+ Chercher à éteindre l'incendie
+ Chercher à retrouver la femme, pour comprendre ses motivations ou l'arrêter ?
La femme aux yeux rouges est maniée par la main du MJ, ainsi que 5 des personnes conscientes à l'intérieur de la boutique. Attention, c'est le chaos, et ça risque de chauffer, littéralement parlant.
Bonne chance !
DETAILS IMPORTANTS
+ - Dans cette première réponse, il faudra stipuler en fin de post : les biens débloqués que ton perso aura emportés sur lui, ainsi que les autres objets de ton imaginaire qu'il aura avec lui. Attention, par la suite il ne sera plus possible d'inventer autre chose
+ pour les rep de +300 mots, svp de résumer à la fin ta réponse.
+ Le MJ répondra entre le Lundi et le Mercredi pour chaque tour
+ Ce qui te laisse entre 7 et 9 jours pour répondre.
+ Tu peux sauter 1 tour (le MJ peut décider pour toi d'une issue si cela s'avère nécessaire car le cours du RP continuera). A partir du 2em tour sans réponse, tu seras considéré comme absent de l'Event (le MJ clôturera une raison pour le départ de ton perso, blessures possibles selon la situation)
+ Le lancer de dés pourra être invoqué.
+ Le MJ pourra prendre en compte tes biens, et/ou ta réputation.
+ Si blessures graves il y a, le MJ te contactera en privée.
+ A partir de maintenant les nouveaux biens achetés en boutique ne seront pas pris en compte dans ce RP.
Re: [EVENT] IMPACT - Caste
- Il est quelle heure ?
- 01 h 57
- Ça fait des heures que c’est dans le noir.
Akira se tenait dans un recoin sombre. Habillée d’un pantalon bleu sombre et d’une veste de cuir synthétique, elle tenait dans ses mains son arbalète. Sur ses yeux et son crâne, était attaché, avec un harnais solide, son appareillage de vision nocturne. De l’intérieur, on pouvait entendre le chaos dehors. Comme du feu, il s’était propagé depuis des heures. Bagarres, agressions, vols à main armée. Elle était assise sur une table, qui se trouvait non loin d’une distributrice à nourriture maintenant vandalisée.
Gontran le Goinfre profitait des repas oubliés par les clients. Hot-dog, frites, pop-corns, bonbons. Rien n’était laissé au hasard pour le Sanglier. C’était de la nourriture qui avait refroidi, non des déchets de la Fosse, ou du Gouffre. Son acolyte avait apporté sa clé à molette avec lui, dans sa ceinture. En chemin, elle l’avait vu défoncer la rotule d’un drogué qui les avait menacés d’un couteau avant de continuer sa route avec Akira. Il ne rigolait que rarement lorsque la violence devait se faire entendre. Sur son avant-bras, une montre de fortune électronique pas cher s’y trouvait, qu’il avait récupéré sur quelqu’un en chemin. C’était toujours ça de mise. Ça et le fait que, dans un sac du Sanglier, se trouvait des fournitures médicaux volés dans une distributrice médicale et trois autres carreaux d'arbalètes pour Akira.
- C’est franchement étonnant qu’il y ait des gens ici, dit-il, des miettes de frites tombant sur son débardeur vert. Dehors, on dirait des rats enragés.
- Ça ne m’étonnerait pas que les employés qui travaillaient ici soient au courant de la ‘sécurité’ de cet endroit et ont décidé d’emmener leurs proches ici, répondit Akira en réajustant la sangle de son arbalète autour de son corps. C’est ce que je ferais, en tout cas.
- Le patron nous à quand même dépêcher ici. Trente minutes après la panne de courant. Tu crois qu’il a trempé ses doigts dans les affaires de cet endroit ?
- Ce salopard met sa main partout. Ça ne m’étonnerait pas. En tout cas, pour arriver ici, on ne s’est pas ennuyé.
- J’adore mon joujou électronique. Je crois que j’avais vu le même modèle pour 150 crédits dans un magasin de prêteur-sur-gage.
- Bravo, tu l’as eu pour un bon swing.
Gontran rit alors et continua de s’empiffrer. Il avala bruyamment, se cura les dents avec un cure-dent qu’il trouva.
- C’est bien que tu t’es trouvé de l’équipement. Ça a dû te coûter une blinde, non?
- J’ai cassé ma tirelire à vrai dire. Mais je ne le regrette pas. Ils sont solides.
- Dis Akira, ça te dérange d’aller me chercher à boire ? Ils ont probablement un truc dans la salle en arrière pour les employés, je n'aime pas leur soda ici. Je vais refaire ma ronde ici.
Akira réajusta son arbalète pour que l’arme passe dans son dos, de manière sécuritaire, en activant le cran de sûreté. Elle remonta sur sa tête sa paire de lunettes de vision nocturne. Autour de sa ceinture se trouvait l’appareil pouvant libérer un champ de force, qu’elle y accrochait discrètement. Autour de son cou, le pendentif contenant sa boussole magnétique, accroché avec une chaînette solide, et par-dessus du tissu qu'elle avait utiliser comme bandana pour cacher une partie de son visage. Dans sa veste, dans un holster improvisé confortable, se trouvait son pistolet IMO. Elle avait aussi ses deux couteaux, une accrochée à sa ceinture, l’autre cachée dans sa botte.
Elle allume une lampe de poche qu’elle utilisa pour se guider. Des gens dormaient ici et là, surtout dans les voiturettes qui servaient de jeu de course. En chemin, cependant, entre plusieurs arcades de jeu, elle posa sa lampe de poche sur une jolie petite trouvaille. Une part de pizza se trouvant dans une sorte de pochette en plastique, qui n’avait pas été ouverte, permettant de garder sa chaleur pendant un bon moment.
Si Akira avait continué sa route, la déflagration aurait très probablement causé des dommages plus sérieux. Cependant, le souffle de l’explosion l’atteignit beaucoup moins péniblement que les autres malheureux. C’était au moment où elle ouvrait le paquet qu’elle fut alors projeté contre un mur sous la violence et s’étendit au sol comme sa malheureuse pizza, délaissée et brûlée.
Elle avait perdu conscience un instant. Elle fut réveillée par Gontran, recouvert de suie, qui la secouait. À travers ses acouphènes, Akira allait lui demander ce qui s’était passé quand il mit sa main sur sa bouche pour la faire taire et pointa de son autre patte une direction.
À travers la fumée, les cris, les flammes, les étincelles, elle voyait des silhouettes bouger, mais une parmi elles était beaucoup plus assurée dans ses mouvements. Elle semblait ne pas les avoir remarquées. L’idée de l’abattre était tentante, mais…
Elle sentit que Gontran touchait sa jambe et regardait. Un débris de la taille de son majeur s’était enfoncé dans la chair de sa cuisse, mais aucun vaisseau sanguin n’était touché. Gontran allait la retirer quand Akira attrapa sa main et pointa du doigt les flammes qui consumaient les bornes d’arcades.
- C’est dangereux, dit-elle à travers les hurlements et le chaos qui se répercutait maintenant, d’une voix qui était claire, un peu bruyante, mais qui se perdrait sûrement dans l’instant pour les autres. La fumée peut être plus toxique si des électroniques brûlent ! Surtout le plastique !
- Y’à des extincteurs sur le casier, là ! Répondit le Sanglier, pointant du doigt le casier en question se trouvant non loin d’eux. Y’en a trois, je crois !
- Je te suis, mais je vais essayer de la garder en vue. Toi, tu éteindras les flammes en essayant de garder un œil sur l’entrée principale au cas où elle ne serait pas seule !
Avec son aide, Akira se remit debout. Tout était bien à sa place chez elle, son équipement allait bien. En revanche, elle pensait à cette femme qu’elle avait vue, au regard flamboyant comme du sang en fusion. En costume, avec des yeux de cette couleur… Akira se dit que c’était une androïde. Pas n’importe laquelle aussi. Faire exploser une simple porte d’arcade comme ça et entrer de manière si confiante signifiait qu’elle était plus dangereuse qu’elle ne le paraissait, surtout que posséder des explosifs signifiait avoir un soutien logistique de haute qualité.
En l’état, elle ne pouvait rien faire. Foncer vers elle pour tenter d’ouvrir le feu serait une mauvaise idée. Non, ce qu’elle pouvait faire, c’était attraper les extincteurs et éteindre les flammes en compagnie de Gontran, parce que dans l’autre cas, elle finirait brûler vive ou étoufferait dans les fumées toxiques des arcades. En serrant son bandana fermement autour de sa bouche pour se protéger de manière très limitée de la fumée, non sans avoir oublié d'arracher le débris de sa jambe, et se mit au travail pour éteindre les flammes.
- 01 h 57
- Ça fait des heures que c’est dans le noir.
Akira se tenait dans un recoin sombre. Habillée d’un pantalon bleu sombre et d’une veste de cuir synthétique, elle tenait dans ses mains son arbalète. Sur ses yeux et son crâne, était attaché, avec un harnais solide, son appareillage de vision nocturne. De l’intérieur, on pouvait entendre le chaos dehors. Comme du feu, il s’était propagé depuis des heures. Bagarres, agressions, vols à main armée. Elle était assise sur une table, qui se trouvait non loin d’une distributrice à nourriture maintenant vandalisée.
Gontran le Goinfre profitait des repas oubliés par les clients. Hot-dog, frites, pop-corns, bonbons. Rien n’était laissé au hasard pour le Sanglier. C’était de la nourriture qui avait refroidi, non des déchets de la Fosse, ou du Gouffre. Son acolyte avait apporté sa clé à molette avec lui, dans sa ceinture. En chemin, elle l’avait vu défoncer la rotule d’un drogué qui les avait menacés d’un couteau avant de continuer sa route avec Akira. Il ne rigolait que rarement lorsque la violence devait se faire entendre. Sur son avant-bras, une montre de fortune électronique pas cher s’y trouvait, qu’il avait récupéré sur quelqu’un en chemin. C’était toujours ça de mise. Ça et le fait que, dans un sac du Sanglier, se trouvait des fournitures médicaux volés dans une distributrice médicale et trois autres carreaux d'arbalètes pour Akira.
- C’est franchement étonnant qu’il y ait des gens ici, dit-il, des miettes de frites tombant sur son débardeur vert. Dehors, on dirait des rats enragés.
- Ça ne m’étonnerait pas que les employés qui travaillaient ici soient au courant de la ‘sécurité’ de cet endroit et ont décidé d’emmener leurs proches ici, répondit Akira en réajustant la sangle de son arbalète autour de son corps. C’est ce que je ferais, en tout cas.
- Le patron nous à quand même dépêcher ici. Trente minutes après la panne de courant. Tu crois qu’il a trempé ses doigts dans les affaires de cet endroit ?
- Ce salopard met sa main partout. Ça ne m’étonnerait pas. En tout cas, pour arriver ici, on ne s’est pas ennuyé.
- J’adore mon joujou électronique. Je crois que j’avais vu le même modèle pour 150 crédits dans un magasin de prêteur-sur-gage.
- Bravo, tu l’as eu pour un bon swing.
Gontran rit alors et continua de s’empiffrer. Il avala bruyamment, se cura les dents avec un cure-dent qu’il trouva.
- C’est bien que tu t’es trouvé de l’équipement. Ça a dû te coûter une blinde, non?
- J’ai cassé ma tirelire à vrai dire. Mais je ne le regrette pas. Ils sont solides.
- Dis Akira, ça te dérange d’aller me chercher à boire ? Ils ont probablement un truc dans la salle en arrière pour les employés, je n'aime pas leur soda ici. Je vais refaire ma ronde ici.
Akira réajusta son arbalète pour que l’arme passe dans son dos, de manière sécuritaire, en activant le cran de sûreté. Elle remonta sur sa tête sa paire de lunettes de vision nocturne. Autour de sa ceinture se trouvait l’appareil pouvant libérer un champ de force, qu’elle y accrochait discrètement. Autour de son cou, le pendentif contenant sa boussole magnétique, accroché avec une chaînette solide, et par-dessus du tissu qu'elle avait utiliser comme bandana pour cacher une partie de son visage. Dans sa veste, dans un holster improvisé confortable, se trouvait son pistolet IMO. Elle avait aussi ses deux couteaux, une accrochée à sa ceinture, l’autre cachée dans sa botte.
Elle allume une lampe de poche qu’elle utilisa pour se guider. Des gens dormaient ici et là, surtout dans les voiturettes qui servaient de jeu de course. En chemin, cependant, entre plusieurs arcades de jeu, elle posa sa lampe de poche sur une jolie petite trouvaille. Une part de pizza se trouvant dans une sorte de pochette en plastique, qui n’avait pas été ouverte, permettant de garder sa chaleur pendant un bon moment.
Si Akira avait continué sa route, la déflagration aurait très probablement causé des dommages plus sérieux. Cependant, le souffle de l’explosion l’atteignit beaucoup moins péniblement que les autres malheureux. C’était au moment où elle ouvrait le paquet qu’elle fut alors projeté contre un mur sous la violence et s’étendit au sol comme sa malheureuse pizza, délaissée et brûlée.
Elle avait perdu conscience un instant. Elle fut réveillée par Gontran, recouvert de suie, qui la secouait. À travers ses acouphènes, Akira allait lui demander ce qui s’était passé quand il mit sa main sur sa bouche pour la faire taire et pointa de son autre patte une direction.
À travers la fumée, les cris, les flammes, les étincelles, elle voyait des silhouettes bouger, mais une parmi elles était beaucoup plus assurée dans ses mouvements. Elle semblait ne pas les avoir remarquées. L’idée de l’abattre était tentante, mais…
Elle sentit que Gontran touchait sa jambe et regardait. Un débris de la taille de son majeur s’était enfoncé dans la chair de sa cuisse, mais aucun vaisseau sanguin n’était touché. Gontran allait la retirer quand Akira attrapa sa main et pointa du doigt les flammes qui consumaient les bornes d’arcades.
- C’est dangereux, dit-elle à travers les hurlements et le chaos qui se répercutait maintenant, d’une voix qui était claire, un peu bruyante, mais qui se perdrait sûrement dans l’instant pour les autres. La fumée peut être plus toxique si des électroniques brûlent ! Surtout le plastique !
- Y’à des extincteurs sur le casier, là ! Répondit le Sanglier, pointant du doigt le casier en question se trouvant non loin d’eux. Y’en a trois, je crois !
- Je te suis, mais je vais essayer de la garder en vue. Toi, tu éteindras les flammes en essayant de garder un œil sur l’entrée principale au cas où elle ne serait pas seule !
Avec son aide, Akira se remit debout. Tout était bien à sa place chez elle, son équipement allait bien. En revanche, elle pensait à cette femme qu’elle avait vue, au regard flamboyant comme du sang en fusion. En costume, avec des yeux de cette couleur… Akira se dit que c’était une androïde. Pas n’importe laquelle aussi. Faire exploser une simple porte d’arcade comme ça et entrer de manière si confiante signifiait qu’elle était plus dangereuse qu’elle ne le paraissait, surtout que posséder des explosifs signifiait avoir un soutien logistique de haute qualité.
En l’état, elle ne pouvait rien faire. Foncer vers elle pour tenter d’ouvrir le feu serait une mauvaise idée. Non, ce qu’elle pouvait faire, c’était attraper les extincteurs et éteindre les flammes en compagnie de Gontran, parce que dans l’autre cas, elle finirait brûler vive ou étoufferait dans les fumées toxiques des arcades. En serrant son bandana fermement autour de sa bouche pour se protéger de manière très limitée de la fumée, non sans avoir oublié d'arracher le débris de sa jambe, et se mit au travail pour éteindre les flammes.
- Résumé HRP :
- Peu après la panne, Akira est envoyée à l'Arcade sur ordre de son chef, avec Gontran. Elle suppose que c'est parce qu'il est mêler de près ou de loin aux affaires qui se trouvent et se fait ici.
Au moment de l'explosion, Akira se trouvait quelque part vers le centre de l'arcade, un peu vers la gauche entre plusieurs bornes de jeu, lors de l'explosion. Maintenant qu'elle est réveillée, elle dit à Gontran le Goinfre d'aller prendre une des trois extincteurs tout en gardant en vue l'entrée et d'éteindre les flammes vers la droite de la salle, toujours un peu au centre, tandis qu'Akira éteindra les flammes dans son coin, la gauche vers le centre, en gardant un œil vers la direction générale ou la supposée femme, qu'elle soupçonne être une androïde, est partie. Mais dans le chaos et la fumée, on sait jamais...)
En ce qui concerne l'équipement, Akira possède :
- Son pistolet IMO, chargé et dans son holster sous sa veste, en plus d'un autre chargeur dans sa veste.
- Son arbalète, qu'elle à dans le dos en ce moment, chargé d'un seul carreau.
- Son champ de force, accroché à sa ceinture pour un déploiement rapide
- Sa paire de lunette de vision nocturne, qu'elle ne met pas pour l'instant parce que les flammes offrent de la lumière gratuite
- Sa boussole magnétique, accrochée au cou par une chaînette, incrusté dans un pendentif en fer banal
- Sa lampe de poche qu'elle avait en étant vigile, perdue quelque part dans le fatras de l'arcade.
- Sa paire de couteau, une cachée dans sa botte et l'autre accrochée à sa ceinture.
En ce qui concerne Gontran le Goinfre, l'acolyte d'Akira, il possède :
- Son arme de prédilection, une clé à molette
- Un sac à dos contenant des fournitures médicales d'une distributrice (gel cicatrisant, bandages, antidouleurs, les trucs utile) et trois autres carreaux d'arbalètes. Il a été perdu quelque part dans l'arcade lors de l'explosion.
La pizza, quant à elle, est perdue, snif.
- Murmure de Rue
Akira - Emblème :
Messages : 42
crédits : 492
Expérience
: Truand
:
Possessions personelles:
Biens débloqués: 1 charge Rusty (1 T) // Lunettes à vision nocturne // Boussole magnétique // Arbalète, tir semi-automatisé // Pistolet IMO // Champ de force protecteur (2 T)
Réputation:
(255/1000)
Re: [EVENT] IMPACT - Caste
T 2
"Il y a un avantage à ne pas exister aux yeux des autres :
j'ai rallié à moi tous les invisibles qui avaient réussi à me voir."
L'oreille collée à la porte, la femme aux yeux rouges toqua trois coups. Manifestement, l'incendie qu'elle avait provoqué, et les morts dus à l'explosion, semblaient très éloignés de ses préoccupations.
"Allez parle-moi, raconte-moi tes secrets..." murmura-t-elle.
Aucune réponse, manifestement. Elle fit mine de soupirer, mais eut un grand sourire. Ses larges mains se posèrent sur la porte. Une lumière bleue parcourut ses paumes. Elle semblait mesurer chaque centimètre carré de la porte qui gardait la fameuse pièce de l'arrière boutique. Après quoi, elle tira sur une sangle : celle-ci détacha une sacoche très bien dissimulée, sans qu'on sache comment, sous les plis de ses vêtements. Avec une délicatesse particulière, elle en retira des minuscules charges, tout en chantonnant doucement.
(c)Stephen Plat
L'explosion avait projeté les corps. Dans le nuage bouillonnant d'une fumée noire à couper au couteau, une silhouette sombre s'était jusque là tapie derrière des machines. Elle se mit en action, rattrapa le fusil à pompe savamment planqué sous le pan de métal d'une machine VR et releva sa lourde structure. La chaleur ne semblait pas l'importuner, pas plus que l'explosion.
Parmi les survivants, deux silhouettes s'approchèrent du cyborg celui-ci leur tendit deux masques qui les aideraient à mieux respirer.. Un petit théri aux allures de maigre fennec et une humaine qui ne devait pas dépasser le mètre soixante.
(c)tahra, (c)초장박살
Sans un mot le théri fonça vers l'arrière boutique. Encore camouflée par la fumée, la femme resta auprès du cyborg, à regarder les flammes s'éteindre.
"Il fallait qu'on tombe sur des héros !" dit-elle.
"Ce ne sont pas des héros. Ils ont l'air de venir de la Brèche."
Le cyborg communiqua alors des mots à travers le boitier de son épaule.
"Oublie l'incendie. Des civils viennent de l'éteindre."
"... Ca tombe très mal. Les lumières d'un fourgon dans le ciel, elles approchent."
"Bien notre veine, ah !" pesta la femme, qui s'apprêta à dégainer son épée
"Attends" Il lui rattrapa le bras. Autour ne restaient plus que les corps inconscients. Les autres survivants étaient sortis. La fumée, ocre, insupportable à ingérer, s'évadait par le trou du mur sans plus de portes.
"Cette nana me dit quelque chose, ne t'en approche pas."
"Qu'est-ce que tu racontes putain."
"J'ai entendu parlé d'un genre de Truand qui correspond à sa description. Avec ton épée tu ne feras pas le poids." Alors elle consentit à garder l'épée dans son fourreau. Jusqu'à aujourd'hui, elle n'avait jamais foutu un pied dans la Ville.
Au même moment, l'arrière boutique explosa. Le sol trembla sous leurs pieds. Le souffle du blast dégagea la fumée qui les avait jusque là camouflés. Il semblerait que la femme aux yeux rouges avait réussi à ouvrir la porte. Alors le Cyborg leva son fusil à pompe vers toi, @Akira. Dans leur dos, le bruit d'un pan de métal qu'on défonce.
"Il est temps pour vous deux de déguerpir." avertit le cyborg d'une voix plus menaçante.
La femme resta auprès de lui, sans rien dire ; ses yeux captèrent l'arbalète que tu portais dans le dos.
OBJECTIFS :
@Akira
Eteindre l'incendie a permis deux choses : sauver les derniers survivants de cet enfer, et dégager la voie aux secours et à la police qui vont arriver au T3. Mais cela t'a empêché de pouvoir suivre rapidement la femme aux yeux rouges. La suite est primordiale et dérivera évidemment selon ton choix.
+ Ne pas les attaquer et chercher à leur parler, comprendre leur motivation ?
+ Essayer d'atteindre l'arrière boutique au tour suivant : pour cela, l'attaque sera la seule manière d'y arriver.
Tu devras narrer au mieux les attaques que ton perso va effectuer sur les deux PNJ du MJ (et ton PNJ si tu le souhaites) et lancer 1 dé de bonne fortune pour chaque attaque ( max 4) le taux d'efficacité dépendra aussi de tes choix d'attaques, le MJ te laissera savoir le résultat pour chacune d'entre elle. Si tu souhaites utilitier ton champ de force il te protègera de leurs répliques.(mais pense bien que l'objet ne dure que 2T) - attention, risque possible d'endommager un objet
+ Accepter de sortir de la boutique d'arcade VR, à ce titre contacter le MJ avant de répondre et il te fournira le résultat de ce choix.
INFOS :
Pour le lancer de dés, afin de faciliter le fil de la lecture, il devra être fait ICI
Bonne chance !
Re: [EVENT] IMPACT - Caste
Le feu.
Salvateur, rassurant, signe du progrès humain, dévorant alors les monceaux de plastiques, d’électroniques, créant une fumée tout à fait irrespirable, toxique et qui irritait les yeux. Mais quand bien même elle fermerait les yeux, la menace ne disparaissait pas.
Extincteur en main, elle aspergeait de produits chimiques tout aussi dangereux sur les flammes, sur ces langues embrasées qui pourrait faire fondre la chair et les vêtements en un tas informe. Bientôt, son attention s’était concentrée sur ces flammes. Parce qu’Akira ne voulait pas mourir brûler vive. Non, pas ici, pas dans cette arcade, pas dans les rues et les bas-fonds de la Caste. Non.
Malgré l’irritation, malgré le bandana qui fonctionnait à peine, malgré la peur inhérente du feu propre à l’humain, elle était devenue une combattante du feu. En compagnie de Gontran, qui avait toujours eu un tempérament combatif et un crâne aussi dur que son envie de fracasser des rotules, elle se sentait plus en confiance. Grâce à son compagnon et leurs actions combinées, ils purent vite trouver un moyen de combattre plus efficacement ensemble contre ces flammes néfastes.
- Putain… Ils n'ont pas lésiné sur les moyens avec ces extincteurs, ils sont encore à moitié plein, lâchait Gontran en toussotant. J’allais finir en bacon grillé !
- Manquerait plus que la broche !
Les survivants qui étaient encore conscients s’étaient enfuis par le trou une fois que les flammes avaient été maîtrisées, n’y restait que des flammèches qui ne se montrerait plus menaçant ici et là. Haletant, toussant, son cœur battait la chamade.
- Bordel, on pourra se reconvertir pompiers après ça !
- Viens, faut chercher le sac. C’est une belle trouvaille que nous avions faite !
Akira se retournait de concert avec Gontran. Deux silhouettes se trouvaient devant eux. Malgré la pénombre et la fumée qui quittait l’arcade par le trou béant de la porte d’entrée, elle voyait un cyborg doté d’un impressionnant fusil à pompe que l’on rêverait d’avoir et d’une humaine dotée d’une épée. Le duo ne bougeait plus, ils avaient l’air ridicules avec leurs extincteurs en main.
‘Il est temps pour vous deux de déguerpir.’
Akira était paralysé dans l’instant. Après les flammes, maintenant un duo particulièrement bien équipé. Elle réfléchit, et regardait Gontran. Tous les deux étaient des criminels endurcis, qui s’étaient connus depuis quelques années. Ils savaient tous les deux que le cyborg était dangereux, qu’il avait probablement des plaques d’armures de métal sur la poitrine, voire plus. Le recul de son arme était impressionnant, le genre de munition qui permettait de déchirer des armures.
L’autre, qui semblait humaine, était dotée d’une lame. Ceux qui avaient ce genre d’arme étaient non seulement bien entraînés mais particulièrement dangereux au corps-à-corps. Si elle se sentait en confiance de se trimballer une telle arme dans un endroit relativement restreint, c’est qu’elle était alors une épéiste bien adroite ou bien elle cachait un autre équipement sur elle.
En arrière d’elle, elle entendait la lointaine alarme d’une voiture de la loi approchant, et probablement d’ambulanciers.
Akira réfléchit. Elle réfléchit en quatre battements de cœur.
- On retourne boire un verre au Robot baveur ?
- Ouais.
Akira lâcha son extincteur à ses pieds, en même temps que Gontran, faisant preuve d’une étonnante rapidité, balança son propre extincteur sur le duo de criminel endurci devant eux.
- GRUIK GRUIK, FILS DE PUTE !
Quatre battements de cœur. C’était tout ce qu’il avait fallu à Akira pour communiquer à Gontran que sortir, c’était s’exposer aux policiers et à une arrestation, surtout vu l’armement qu’elle se trimballait. Qu’entre le bagne forcé à l’extérieur et une possibilité de s’en sortir vivant en se faisant passer pour un simple otage, et peut-être s’en sortir par la force en choppant leur équipement plus ce qu’il y avait dans le coffre-fort, cette alternative était la meilleure.
Ils se remémoraient de cette nuit au Robot Baveur, un bar dans la Brèche, qui avait fini en bagarre générale et s’était couvert l’un comme l’autre, quand Gontran avait balancé une chaise sur la gueule d’un connard avant qu’Akira ne décide d’attaquer.
Ils adoptaient une nouvelle variante.
Le premier mouvement était celui de Gontran, qui balançait un objet relativement lourd, l’extincteur, dans l’espoir de surprendre le duo et peut-être d’étourdir l’un comme l’autre. Cependant, il courrait le risque de se prendre une balle et de mourir.
Le deuxième était celui d’Akira, qui sortirait soudainement son pistolet IMO de son holster tout en bougeant vers la gauche, afin de trouver refuge, et d’ouvrir un tir de suppression sur le duo, en particulier le robot, en visant le cou, et d’exploser peut-être l’extincteur si elle en avait la chance. Le contenu réfrigérant, sous pression, causerait des blessures et de la fumée, pour les aveugler. Une rafale de cinq balles. C’était une manœuvre dangereuse.
Le troisième serait alors de viser l’extincteur qu’elle avait précédemment lâcher à ses pieds, afin de créer un nuage de fumée qui s’étendrait aussi vers sa position et lui offrirait une cachette salvatrice pour les forces de l’ordre qui arriveraient.
Le quatrième serait de ranger son pistolet dans sa poche et de sortir son arbalète, rabaissant ses lunettes infrarouges au visage, et de décocher un carreau vers l’épéiste dans l’espoir que cela la blesse.
Elle se demanda, en cet instant, si ces battements de cœur seraient ses derniers durant cette soirée.
Dans une sorte de ralenti poussée par l’adrénaline, une clarté d’esprit face à l’évidence d’une mort certaine, Akira agit.
Salvateur, rassurant, signe du progrès humain, dévorant alors les monceaux de plastiques, d’électroniques, créant une fumée tout à fait irrespirable, toxique et qui irritait les yeux. Mais quand bien même elle fermerait les yeux, la menace ne disparaissait pas.
Extincteur en main, elle aspergeait de produits chimiques tout aussi dangereux sur les flammes, sur ces langues embrasées qui pourrait faire fondre la chair et les vêtements en un tas informe. Bientôt, son attention s’était concentrée sur ces flammes. Parce qu’Akira ne voulait pas mourir brûler vive. Non, pas ici, pas dans cette arcade, pas dans les rues et les bas-fonds de la Caste. Non.
Malgré l’irritation, malgré le bandana qui fonctionnait à peine, malgré la peur inhérente du feu propre à l’humain, elle était devenue une combattante du feu. En compagnie de Gontran, qui avait toujours eu un tempérament combatif et un crâne aussi dur que son envie de fracasser des rotules, elle se sentait plus en confiance. Grâce à son compagnon et leurs actions combinées, ils purent vite trouver un moyen de combattre plus efficacement ensemble contre ces flammes néfastes.
- Putain… Ils n'ont pas lésiné sur les moyens avec ces extincteurs, ils sont encore à moitié plein, lâchait Gontran en toussotant. J’allais finir en bacon grillé !
- Manquerait plus que la broche !
Les survivants qui étaient encore conscients s’étaient enfuis par le trou une fois que les flammes avaient été maîtrisées, n’y restait que des flammèches qui ne se montrerait plus menaçant ici et là. Haletant, toussant, son cœur battait la chamade.
- Bordel, on pourra se reconvertir pompiers après ça !
- Viens, faut chercher le sac. C’est une belle trouvaille que nous avions faite !
Akira se retournait de concert avec Gontran. Deux silhouettes se trouvaient devant eux. Malgré la pénombre et la fumée qui quittait l’arcade par le trou béant de la porte d’entrée, elle voyait un cyborg doté d’un impressionnant fusil à pompe que l’on rêverait d’avoir et d’une humaine dotée d’une épée. Le duo ne bougeait plus, ils avaient l’air ridicules avec leurs extincteurs en main.
‘Il est temps pour vous deux de déguerpir.’
Akira était paralysé dans l’instant. Après les flammes, maintenant un duo particulièrement bien équipé. Elle réfléchit, et regardait Gontran. Tous les deux étaient des criminels endurcis, qui s’étaient connus depuis quelques années. Ils savaient tous les deux que le cyborg était dangereux, qu’il avait probablement des plaques d’armures de métal sur la poitrine, voire plus. Le recul de son arme était impressionnant, le genre de munition qui permettait de déchirer des armures.
L’autre, qui semblait humaine, était dotée d’une lame. Ceux qui avaient ce genre d’arme étaient non seulement bien entraînés mais particulièrement dangereux au corps-à-corps. Si elle se sentait en confiance de se trimballer une telle arme dans un endroit relativement restreint, c’est qu’elle était alors une épéiste bien adroite ou bien elle cachait un autre équipement sur elle.
En arrière d’elle, elle entendait la lointaine alarme d’une voiture de la loi approchant, et probablement d’ambulanciers.
Akira réfléchit. Elle réfléchit en quatre battements de cœur.
- On retourne boire un verre au Robot baveur ?
- Ouais.
Akira lâcha son extincteur à ses pieds, en même temps que Gontran, faisant preuve d’une étonnante rapidité, balança son propre extincteur sur le duo de criminel endurci devant eux.
- GRUIK GRUIK, FILS DE PUTE !
Quatre battements de cœur. C’était tout ce qu’il avait fallu à Akira pour communiquer à Gontran que sortir, c’était s’exposer aux policiers et à une arrestation, surtout vu l’armement qu’elle se trimballait. Qu’entre le bagne forcé à l’extérieur et une possibilité de s’en sortir vivant en se faisant passer pour un simple otage, et peut-être s’en sortir par la force en choppant leur équipement plus ce qu’il y avait dans le coffre-fort, cette alternative était la meilleure.
Ils se remémoraient de cette nuit au Robot Baveur, un bar dans la Brèche, qui avait fini en bagarre générale et s’était couvert l’un comme l’autre, quand Gontran avait balancé une chaise sur la gueule d’un connard avant qu’Akira ne décide d’attaquer.
Ils adoptaient une nouvelle variante.
Le premier mouvement était celui de Gontran, qui balançait un objet relativement lourd, l’extincteur, dans l’espoir de surprendre le duo et peut-être d’étourdir l’un comme l’autre. Cependant, il courrait le risque de se prendre une balle et de mourir.
Le deuxième était celui d’Akira, qui sortirait soudainement son pistolet IMO de son holster tout en bougeant vers la gauche, afin de trouver refuge, et d’ouvrir un tir de suppression sur le duo, en particulier le robot, en visant le cou, et d’exploser peut-être l’extincteur si elle en avait la chance. Le contenu réfrigérant, sous pression, causerait des blessures et de la fumée, pour les aveugler. Une rafale de cinq balles. C’était une manœuvre dangereuse.
Le troisième serait alors de viser l’extincteur qu’elle avait précédemment lâcher à ses pieds, afin de créer un nuage de fumée qui s’étendrait aussi vers sa position et lui offrirait une cachette salvatrice pour les forces de l’ordre qui arriveraient.
Le quatrième serait de ranger son pistolet dans sa poche et de sortir son arbalète, rabaissant ses lunettes infrarouges au visage, et de décocher un carreau vers l’épéiste dans l’espoir que cela la blesse.
Elle se demanda, en cet instant, si ces battements de cœur seraient ses derniers durant cette soirée.
Dans une sorte de ralenti poussée par l’adrénaline, une clarté d’esprit face à l’évidence d’une mort certaine, Akira agit.
- RÉSUMÉ HRP:
- Akira et Gontran, voyant que le risque de se faire arrêter en sortant de l'arcade est grand, et qu'il y a une chance de s'en sortir s'ils décident d'entrer dans l'arrière boutique en utilisant le possible équipement qui s'y trouve ou même une sortie secrète, décide d'attaquer. Voici ce qu'elle prévoit de faire.
1 - Akira lâche son extincteur en main pour qu'il tombe à ses pieds tandis que Gontran lance son extincteur vers le duo dans l'espoir d'étourdir ou d'assommer l'un comme l'autre en leur balançant sa propre politesse porcine de la Brèche. Cela l'expose à une réplique cela dit.
2 - Akira sort soudainement son pistolet de son holster et fait un tir de suppression sur le duo, en particulier le cyborg, vers le cou, et tire une rafale de cinq balles consécutives en se mouvant vers la gauche vers un abri, en gardant l'espoir de faire sauter possiblement l'extincteur, un contenu sous-pression, pour créer un nuage de fumée qui peut causer des dégâts réfrigérant et se cacher d'eux.
3 - Une fois dans son abri, elle tire un coup de feu vers l'extincteur là ou elle se trouvait précédemment afin d'étendre la zone dans laquelle elle peut se cacher non seulement du duo mais aussi des forces de l'ordre qui arrivent.
4 - Elle range son pistolet, met ses lunettes infrarouges, sort son arbalète et décoche un carreau d'arbalète vers l'épéiste.
En tout, dans cette manœuvre théorique, six balles auront été tirés ce qui laisserait neuf balles dans son chargeur, et un carreau d'arbalète. Une manœuvre très dangereuse, mais désespérée.
- Murmure de Rue
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Biens débloqués: 1 charge Rusty (1 T) // Lunettes à vision nocturne // Boussole magnétique // Arbalète, tir semi-automatisé // Pistolet IMO // Champ de force protecteur (2 T)
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Re: [EVENT] IMPACT - Caste
T3
Voilà comment j'ai appris à me battre. Au bord du Gouffre. C'était une plateforme vissée aux parois de la roche. Il me disait "si tu faillis, je te pousserai en arrière, jusqu'à ce que tu chutes dans le vide."
dé 1 : échec - Elle baissa sa garde quand tu annonças ta retraite. Mais le cyborg avait pressenti le coup. Il la saisit brusquement par le bras et la poussa sur le côté au moment même où l'extincteur fut balancé. C'est lui qui se reçut la bouteille de plein fouet : son corps en armure encaissa le choc. Grognant de douleur, il se plia en deux. Sa main musclée brandit aussitôt son fusil vers Gontran. Le tir déchiqueta le mollet du théri.
-------
Dans la pièce de l'arrière boutique, le fennec s'était mis en action
"Combien de temps ? " lui demanda la femme aux yeux rouges.
La parole l'avait quitté depuis longtemps mais il comprenait sa question. Après cinq minutes, assez petit pour tenir tout entier dans le boitie de commande de l'étrange générateur de cette pièce, ses mains avaient fini de connecter les derniers fils. Ses oreilles aux aguets, sa tête ressortit du boitier. Ses yeux brillaient d'une lucidité nouvelle qui permit à la femme de comprendre que c'était fait.
Elle s'agenouilla devant la machine et déposa ses paumes dessus en fermant les yeux "Bravo la bestiole. Sonos n'avait pas menti, il y a assez d'énergie pour faire vivre plusieurs foyers là dedans... "
Les actions musclées au loin étaient très audibles mais elle conserva son calme et brancha rapidement au générateur un lourd câble lui-même relié à un étrange netbook au boitier mastoc. Dix secondes plus tard, et elle parla à travers sa montre.
"Le protocole est lancé. "
"...Esse, tu es incroyable."
Elle rit négligemment, permuta de fréquence.
"Eh le cyborg tu me reçois ? Encore sept minutes !"
Des bruits de tir, d'une fuite de gaz, mh... apparemment il n'avait pas l'air trop disposé à discuter.
Tout sourire, Esse se retourna vers le théri qui s'était extirpé du générateur.
"Dis la bestiole, il serait peut-être temps de coller des dernières billes de joie, non ?"
Le fennec maigrichon la fixa de ses grands yeux.
-------
dé 2 : échec - Après avoir tiré, le cyborg avait lancé l'extincteur loin devant son visage. Une salve de balles retentit. Trois balles se logèrent dans son armure résistante et les deux autres percèrent l'extincteur qui lâcha son explosion violente et brumeuse dans toute la pièce. Protégé par son masque mais sonné, le mastodonte recula de trois pas. La fille en profita pour se relever et courir vers toi, @Akira. dé 3 : echec - Sa course étouffée fut tracée par le cyborg qui tourna vers elle ses trois lueurs à l'oeil devenues bleus et luisantes dans la pénombre. Elle filait à une rapidité admirable entre les machines qui faisaient bouclier à d'éventuels tirs, au delà du nuage blanc qui se dégageait dans son dos.
Au dehors, l'on pouvait à présent entendre la plainte des sirènes des secours, et celles de la police.
dé 4 : échec - "Nehara !" hurla le cyborg en voyant le projectile. Ta flèche lancée la caressa de près et lui érafla la joue : aussi étonnant que ce soit, sa concentration fut la plus forte et elle continua de foncer malgré qu'elle ait frôlé la mort. "A ta gauche, juste là !" cria le cyborg qui profitait de ses améliorations oculaires pour la guider dans la pénombre. Elle tourna alors à demi sur elle-même. Son mouvement de côté fut brutal. Son épée trancha dans ta direction. Son coup fut si net et précis après les indications de l'homme qu'elle t'empala à l'épaule.
conséquence : articulation touchée, bras gauche est inutilisable dès lors, ce qui va handicaper tes mouvements futurs.
Au même instant un coup de feu retentit. Le cyborg avait tiré à l'entrée. C'était les secours qui avaient voulu entrer. Ils battirent en retraite, beuglèrent à la police que les attaquants étaient encore à l'intérieur ! Nehara te tenait toujours en joug avec son épée. Elle recula, incertaine, piégée par la situation : elle n'avait pas le temps de se battre contre deux ennemis à la fois.
"Va dans l'arrière boutique, je m'en charge !" gueula le cyborg.
Mais Nehara demeura immobile à te menacer. Si son masque lui laissait une respiration descente, ses yeux étaient déjà bien irrités.
"Dans l'arrière boutique ! C'est un ordre !" Le cyborg avait rechargé son fusil à pompe. Il s'avançait, te visant à son tour pour te dissuader de tenter quoique ce soit - te descendre, ce serait une munition de perdue contre la police et un ennemi de moins à viser pour eux.
"Ton arbalète" souffla Nehara. Elle n'avait pas bougé et te fixait alors même qu'elle avait failli te tuer dix secondes plus tôt "Donne-moi ton arbalète, tu ne pourras pas l'utiliser dans ton état !"
"POLICE ! SORTEZ LES MAINS EN L'AIR ET IL NE VOUS SERA FAIT AUCUN MAL !" proclama depuis l'extérieur une voix amplifiée au moyen de la technologie.
Pour le coup, tout s'enchaînait trop vite. C'était bien la merde. Toi, ton ami prêt à tourner de l'oeil, et les autres en effectif réduit, vous sembliez le saisir un peu trop bien.
OBJECTIFS :
La police est là.
Il s'agit de Force armée.
Elle possède à ce titre :
- Armure de base pare-balle des forces de l'ordre + bouclier + casque balistique à visière (avec vision nocturne) + masque à gaz.
- Matraque
- Grenades fumigènes
- Pistolet laser de base
récap : ton PNJ est gravement blessé, la moitié de son mollet est explosé et il perd du sang. Ton bras gauche est inutilisable, mais le droit n'est pas touché. Il te reste 9 balles. La zone non protégée des forces armées : le cou.
Tu peux décider :
+ de te rendre à la police sans opposer de résistance.
+ de te battre aux côtés de ceux qui restent tes ennemis. (lancer 1 dé de bonne fortune avant ta réponse, cette issue vous concernera tous les quatre)
+ d'attaquer de nouveau les 2 PNJ du MJ. => malus : à cause de tes 4 échecs consécutifs, ton état est diminué ainsi que celui du théri, il te faudra donc lancer 1 dé chiffre avant ta réponse, et que celui-ci fasse 35 ou plus pour que ce soit une réussite)
+ Faire autre chose encore si cela te tente plus, il faudra consulter le MJ pour cela !
C'est dans l'adversité que se créent les meilleurs aventures,
bon courage !
Re: [EVENT] IMPACT - Caste
Le chaos était un jeu dans lequel tout le monde pouvait jouer. D’un moment à une autre, d’une seconde à la suivante, d’un battement de cœur depuis un autre battement de cœur, tout pouvait se jouer.
Akira avait décidé de jouer. Elle savait que tout le monde avait un plan jusqu’à ce que l’on se prenne un pain dans la bouche, et pas celui avec grain synthétique entier.
Non, elle s’était pris une brique qui lui avait refait les dents, métaphoriquement parlante. Le plan, en l’essence, aurait été efficace avec la coordination qu’elle avait avec Gontran. Mais ça ne suffisait pas quand le mec en face avait un fusil à pompe plus gros que son biceps de métal et des cartouches plus épaisses que ses phalanges d’acier. Ladite cartouche en question avait décidé, au moment où Akira s’était séparé de son acolyte, que déchirer la chair de quelqu’un qu’elle considérait comme un ami dans ce dépotoir géant au couvercle plasmique était une aubaine, alors que Gontran avait émis un bruit indescriptible qui glaça d’effroi Akira.
Le 9mm de ses projectiles n’avait même pas entamé de manière sérieuse la protection du cyborg, qui s’était contenté de tenir debout, et malgré la fumée de l’extincteur qui s’était créée, l’homme aux augmentations cybernétiques montrait une excellente coordination avec son alliée. Alliée qui était plus rapide qu’on ne le pensait. Très agile. Akira avait vu juste : ce n’était pas une simple combattante ordinaire, elle était probablement habituée aux combats. Elle aurait aimé tuer cette catin et lui prendre sa lame en guise de trophée. Au lieu de cela, elle se prit sa lame dans l’épaule, empalée dans sa chair, lâchant un cri de douleur alors que son sang s’écoula hors de la plaie.
Arbalète en main, le bras gauche en sang, Akira sentait son cœur qui pompait le maximum de sang pour le distribuer dans tout son corps, ainsi que l’adrénaline. Elle voyait Gontran, tremblant et incapable de proférer une autre de ses injures porcines si familière.
C’était étrange, elle qui pouvait se montrer si égoïste et cruelle, avoir peur pour son ami. Dehors, les représentants de la loi, des secouristes, tentaient d’entrer, mais le mastodonte de métal semblait pas du tout enclin à les laisser entrer. Ses propres lunettes infrarouges montraient le visage de son ennemi, y apercevant la chaleur. Elle se demandait si elle perdait la sienne. Akira ne voulait pas la perdre. Elle était encerclée, Gontran saignait, il fallait des soins. Il fallait retrouver le sac. Ce ne serait probablement pas suffisant pour les guérir, mais les stabiliser, beaucoup plus sûr, ils avaient dévalisé une distributrice médicale pour cela.
Elle avait des ordres, mais ne voulait pas s’y tenir. Elle désirait son arbalète, sa récente acquisition. Elle n’avait plus de carreau sur elle, il fallait chercher le sac, qui n’était probablement pas loin. Des bruits de grenades fumigènes sur le carrelage se firent entendre et… Putain. Elle vit du coin de l’œil, par un éclat de flamme, que le dufflebag contenant les médicaments et les carreaux qui étaient accrochés sur le rebord était directement sur le chemin des policiers qui ne tarderaient pas à entrer dans l’arcade. Dans un grognement rageur, elle poussa son arbalète dans les mains de son acolyte surprise.
- Je reviens, je vais chercher tes munitions…
- Go go go, on entre, on entre !
Une équipe de quatre hommes entra, celui de tête portant le bouclier pour protéger les autres. Leur appareillage infrarouge fonctionnait à merveille.
- Putain, je viens de voir la carrure du molosse au fond, vous avez vu ?!
- Il est énorme !
- À L’AIDE ! ILS ONT TOUCHÉ MON FILS, ILS ONT MA FILLE EN OTAGE !
Une jeune femme tentait de traîner avec elle un corps de petite taille, le dos leur étant offert. L’un des agents présent, Dupont, pesta.
- Merde, un gosse ! Couvre-moi, Boyd ! Elle est blessée !
- J’VOUS EN PRIE, ILS ONT MON BÉBÉ, MON PETIT GARÇON VA MOURIR !
- RESTEZ AU RAS LE SOL, MADAME ! ON ARRIVE !
L’agent Dupont, couvert de près par Boyd, portant le bouclier, bougeait rapidement, offrant des tirs de son pistolet laser de base.
- Tenez bon madame, c’est ça, venez vers moi, je vais vous ai-
Une détonation qui brisa l’air. La balle de 9mm avait traversé la zone sensible de l’armure, qu’Akira avait aperçue grâce à ses lunettes infrarouges. Boyd, surpris, avait tourné le regard vers son coéquipier, ce qui fut une mauvaise idée. Il n’eut que dernière image Akira, s’étant soudainement relevée, appareillage nocturne au visage qu’ils n’avaient aperçu que trop tard, quand une autre balle traversa son cou à lui. Une autre balle, cette fois-ci, traversa le cou du 3e individu à nouveau, tombant dans un gargouillis sinistre.
Le 4e aurait largement eu la chance de tuer Akira si elle n’avait pas décidé de jeter le corps gesticulant de son coéquipier sur lui, offrant à la femme aux cheveux blancs une fenêtre d’opportunité qu’elle utilisa pour se jeter sur l’homme et coller son arme contre son cou. Il avait à peine eu le temps de lever son pistolet laser, et elle s’était placée de sorte qu’ouvrir le feu serait dangereux pour eux deux.
- Jette ton arme, ou tu rejoins tes copains !
- AU SOL, LÂCHEZ CET HOMME AU SOL ! Fit une voix à l’extérieur.
- VOUS OSEZ TIREZ, VOUS LE PERDEZ AUSSI, BANDE DE CONNARDS ! Maintenant toi, c’est quoi ton nom ?!
- Patel !
- Bien, ce que tu vas faire, c’est simple. Je vais reculer, il y aura un sac sur le chemin. Un dufflebag. Tu le prendras avec toi, et le bouclier de ton copain avec. Si tu fais un seul mauvais geste, je te fais un trou dans la gorge, et tu crèveras comme tes copains sont en train de le faire en ce moment. Maintenant, fais ce que je te dis, et remets ton arme dans son holster.
Elle avait l’air d’une furie, avec sa blessure, son air enragé dans son ses yeux. Sa chevelure blanche maculée de cendres, de suies et de sang. Le duo recula malgré les invectives des forces de l’ordre, délaissant les blessés derrière eux. S’ils y accordaient une quelconque importance, ils tenteraient de les sauver en premier.
Toujours sous la surveillance d’Akira, l’homme avait ramasser le bouclier en chemin, suivit du sac en question sous des décombres. Ils avaient reculé suffisamment loin.
- Dépose le sac au sol. Enlève ton casque, ton masque, et ton appareillage infrarouge. Oui, c’est ça. Maintenant couche toi au sol. Tu vois les carreaux qui dépassent ? Prends-les et fais les rouler vers mon amie, celle avec l’arbalète. Oui, voilà. Gentil toutou. Maintenant, couche toi bien au sol et met la tête dans ton dos, et donne moi ton bouclier. Si tu bouges, l’un de nous va te crever.
Patel fit ce qu’on lui ordonna et il put entendre Akira ranger son arme, et récupérer le sien. Il était prisonnier, bien en vue et il avait l’impression que s’il faisait le moindre mauvais mouvement, il allait mourir.
Akira, quant à elle, avait son pistolet laser dans la poche de son jean, et utilisa le sac pour entamer les premiers soins sur Gontran, pris entre deux machines qui serviraient de couverture. Elle entamerait les soins sur elle aussi, utilisant des gels cicatrisant et des bandages de manière bien difficile.
Akira avait décidé de jouer. Elle savait que tout le monde avait un plan jusqu’à ce que l’on se prenne un pain dans la bouche, et pas celui avec grain synthétique entier.
Non, elle s’était pris une brique qui lui avait refait les dents, métaphoriquement parlante. Le plan, en l’essence, aurait été efficace avec la coordination qu’elle avait avec Gontran. Mais ça ne suffisait pas quand le mec en face avait un fusil à pompe plus gros que son biceps de métal et des cartouches plus épaisses que ses phalanges d’acier. Ladite cartouche en question avait décidé, au moment où Akira s’était séparé de son acolyte, que déchirer la chair de quelqu’un qu’elle considérait comme un ami dans ce dépotoir géant au couvercle plasmique était une aubaine, alors que Gontran avait émis un bruit indescriptible qui glaça d’effroi Akira.
Le 9mm de ses projectiles n’avait même pas entamé de manière sérieuse la protection du cyborg, qui s’était contenté de tenir debout, et malgré la fumée de l’extincteur qui s’était créée, l’homme aux augmentations cybernétiques montrait une excellente coordination avec son alliée. Alliée qui était plus rapide qu’on ne le pensait. Très agile. Akira avait vu juste : ce n’était pas une simple combattante ordinaire, elle était probablement habituée aux combats. Elle aurait aimé tuer cette catin et lui prendre sa lame en guise de trophée. Au lieu de cela, elle se prit sa lame dans l’épaule, empalée dans sa chair, lâchant un cri de douleur alors que son sang s’écoula hors de la plaie.
Arbalète en main, le bras gauche en sang, Akira sentait son cœur qui pompait le maximum de sang pour le distribuer dans tout son corps, ainsi que l’adrénaline. Elle voyait Gontran, tremblant et incapable de proférer une autre de ses injures porcines si familière.
C’était étrange, elle qui pouvait se montrer si égoïste et cruelle, avoir peur pour son ami. Dehors, les représentants de la loi, des secouristes, tentaient d’entrer, mais le mastodonte de métal semblait pas du tout enclin à les laisser entrer. Ses propres lunettes infrarouges montraient le visage de son ennemi, y apercevant la chaleur. Elle se demandait si elle perdait la sienne. Akira ne voulait pas la perdre. Elle était encerclée, Gontran saignait, il fallait des soins. Il fallait retrouver le sac. Ce ne serait probablement pas suffisant pour les guérir, mais les stabiliser, beaucoup plus sûr, ils avaient dévalisé une distributrice médicale pour cela.
Elle avait des ordres, mais ne voulait pas s’y tenir. Elle désirait son arbalète, sa récente acquisition. Elle n’avait plus de carreau sur elle, il fallait chercher le sac, qui n’était probablement pas loin. Des bruits de grenades fumigènes sur le carrelage se firent entendre et… Putain. Elle vit du coin de l’œil, par un éclat de flamme, que le dufflebag contenant les médicaments et les carreaux qui étaient accrochés sur le rebord était directement sur le chemin des policiers qui ne tarderaient pas à entrer dans l’arcade. Dans un grognement rageur, elle poussa son arbalète dans les mains de son acolyte surprise.
- Je reviens, je vais chercher tes munitions…
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- Go go go, on entre, on entre !
Une équipe de quatre hommes entra, celui de tête portant le bouclier pour protéger les autres. Leur appareillage infrarouge fonctionnait à merveille.
- Putain, je viens de voir la carrure du molosse au fond, vous avez vu ?!
- Il est énorme !
- À L’AIDE ! ILS ONT TOUCHÉ MON FILS, ILS ONT MA FILLE EN OTAGE !
Une jeune femme tentait de traîner avec elle un corps de petite taille, le dos leur étant offert. L’un des agents présent, Dupont, pesta.
- Merde, un gosse ! Couvre-moi, Boyd ! Elle est blessée !
- J’VOUS EN PRIE, ILS ONT MON BÉBÉ, MON PETIT GARÇON VA MOURIR !
- RESTEZ AU RAS LE SOL, MADAME ! ON ARRIVE !
L’agent Dupont, couvert de près par Boyd, portant le bouclier, bougeait rapidement, offrant des tirs de son pistolet laser de base.
- Tenez bon madame, c’est ça, venez vers moi, je vais vous ai-
Une détonation qui brisa l’air. La balle de 9mm avait traversé la zone sensible de l’armure, qu’Akira avait aperçue grâce à ses lunettes infrarouges. Boyd, surpris, avait tourné le regard vers son coéquipier, ce qui fut une mauvaise idée. Il n’eut que dernière image Akira, s’étant soudainement relevée, appareillage nocturne au visage qu’ils n’avaient aperçu que trop tard, quand une autre balle traversa son cou à lui. Une autre balle, cette fois-ci, traversa le cou du 3e individu à nouveau, tombant dans un gargouillis sinistre.
Le 4e aurait largement eu la chance de tuer Akira si elle n’avait pas décidé de jeter le corps gesticulant de son coéquipier sur lui, offrant à la femme aux cheveux blancs une fenêtre d’opportunité qu’elle utilisa pour se jeter sur l’homme et coller son arme contre son cou. Il avait à peine eu le temps de lever son pistolet laser, et elle s’était placée de sorte qu’ouvrir le feu serait dangereux pour eux deux.
- Jette ton arme, ou tu rejoins tes copains !
- AU SOL, LÂCHEZ CET HOMME AU SOL ! Fit une voix à l’extérieur.
- VOUS OSEZ TIREZ, VOUS LE PERDEZ AUSSI, BANDE DE CONNARDS ! Maintenant toi, c’est quoi ton nom ?!
- Patel !
- Bien, ce que tu vas faire, c’est simple. Je vais reculer, il y aura un sac sur le chemin. Un dufflebag. Tu le prendras avec toi, et le bouclier de ton copain avec. Si tu fais un seul mauvais geste, je te fais un trou dans la gorge, et tu crèveras comme tes copains sont en train de le faire en ce moment. Maintenant, fais ce que je te dis, et remets ton arme dans son holster.
Elle avait l’air d’une furie, avec sa blessure, son air enragé dans son ses yeux. Sa chevelure blanche maculée de cendres, de suies et de sang. Le duo recula malgré les invectives des forces de l’ordre, délaissant les blessés derrière eux. S’ils y accordaient une quelconque importance, ils tenteraient de les sauver en premier.
Toujours sous la surveillance d’Akira, l’homme avait ramasser le bouclier en chemin, suivit du sac en question sous des décombres. Ils avaient reculé suffisamment loin.
- Dépose le sac au sol. Enlève ton casque, ton masque, et ton appareillage infrarouge. Oui, c’est ça. Maintenant couche toi au sol. Tu vois les carreaux qui dépassent ? Prends-les et fais les rouler vers mon amie, celle avec l’arbalète. Oui, voilà. Gentil toutou. Maintenant, couche toi bien au sol et met la tête dans ton dos, et donne moi ton bouclier. Si tu bouges, l’un de nous va te crever.
Patel fit ce qu’on lui ordonna et il put entendre Akira ranger son arme, et récupérer le sien. Il était prisonnier, bien en vue et il avait l’impression que s’il faisait le moindre mauvais mouvement, il allait mourir.
Akira, quant à elle, avait son pistolet laser dans la poche de son jean, et utilisa le sac pour entamer les premiers soins sur Gontran, pris entre deux machines qui serviraient de couverture. Elle entamerait les soins sur elle aussi, utilisant des gels cicatrisant et des bandages de manière bien difficile.
- RÉSUMÉ:
- Akira donne son arbalète à la femme qui possède maintenant son sabre et s'est faite passer pour une maman qui traînait le corps de son enfant agonisant vers le premier groupe d'agent qui entra dans l'arcade. L'attaque surprise est soudaine et rapide, elle tire dans la gorge des 3 autres de manière précis et soudaine, les laissant derrière en train d'agoniser. Le 4e, Patel, est pris en otage par Akira qui l'emmène plus près de ses 'anciens ennemis' et elle l'a déposséder de son armement, et lui a fait porter le dufflebag contenant les trois carreaux d'Akira plus les fournitures médicales. Elle lui a fait enlever son casque, son masque, son appareillage et elle possède son pistolet laser. Avec les fournitures, elle tente les premiers soins sur Gontran avec du gel cicatrisant afin d'endiguer l'hémorragie et tentera aussi de calmer la sienne, bien que difficilement. Patel a aussi fait glisser les carreaux vers l'acolyte à l'arbalète. Le bouclier de l'un des agents, que Patel a emporter par ordre d'Akira, est à côté d'elle.
- Murmure de Rue
Akira - Emblème :
Messages : 42
crédits : 492
Expérience
: Truand
:
Possessions personelles:
Biens débloqués: 1 charge Rusty (1 T) // Lunettes à vision nocturne // Boussole magnétique // Arbalète, tir semi-automatisé // Pistolet IMO // Champ de force protecteur (2 T)
Réputation:
(255/1000)
Re: [EVENT] IMPACT - Caste
T4
Elle m'a dit on peut gagner que si on arrête d'être dépendant "du système" et elle me rapporte souvent les insectes qu'ils ont cultivés : c'est plutôt bon. Papa la déteste. Il me dit qu'elle va essayer de m'emmener vers l'"enfer d'en bas", qu'il la laissera jamais m'emmener.
"Cette saleté d'Android oublie d'où elle vient !" Je lui ai demandé d'où elle venait ? "D'un autre enfer, ma fille, celui qui flotte dans le ciel !" C'est exactement comme ça qu'il l'a dit. Il avait beaucoup de colère en lui. J'ai pas compris pourquoi, moi je l'aime bien Esse.
---------
@Akira
lancer de dés : succès.
"On reste à l'extérieur"
"Mais Chef !"
"Personne ne rentre j'ai dit !"
"Il y a des gens inconscients qu'un survivant m'a dit, mais on peut encore les s..."
"Tu es sourd ?"
"Chef ?"
"Je t'ai demandé si tu étais sourd !"
"Non Chef..." il recula, le visage fermé par dessous sa viscère.
L'homme de l'Elite activa son implant pour communiquer avec sa recrue - manifestement encore en vie car la connexion se fit, dans quel état il ne le savait pas.
"Partel on te laisse pas tomber, ne me répond pas, ne fais pas un geste qui risquerait de les contrarier."
Il battit en retraite, refreinant sa colère. Les autres se demandaient ce qu'il convenait de faire, il le savait.
En silence, il leur fit signe de reculer totalement. Alors il contacta sa supérieure en communiquant leurs coordonnées, tandis qu'il regagnait le cordon avec son équipe, là où s'étaient rabattus les secours.
"J'ai besoin de renforts. Mon armure sonik est mis en réparation, et trois de mes hommes sont morts, un a été pris en otage. Les secours ne peuvent pas accéder au bâtiment. Des criminels empêchent toute percée, armés, entrainés."
"Je suis désolé mais nos équipes sont débordées pour le moment"
"Une bombe vient d'exploser ici !" s'emporta-t-il.
"Et des habitants du Nid de Coucou ont été attaqués, des familles de la Caste continuent de se faire fusiller. Combien de victimes chez vous ?"
"Je... Des gens inconscients, à l'intérieur, je ne sais pas combien sont encore en vie. Et les criminels sont encore dedans.
"... Combien sont-ils ?"
"Je ne sais pas" concéda-t-il encore.
Il y eut un silence. L'homme comprit qu'elle consultait les effectifs déployés.
"Tenez le cordon de sécurité. Dès que j'ai une équipe qui n'en est plus à essayer de survivre je te l'envoie."
"Et les FIA ?"
"Si elles y étaient, on ne sera pas en train de discuter. Dès que j'ai une équipe disponible, je te contacte."
Elle rompit la communication, le laissant coi.
Pour la première fois, il prenait pleinement conscience de leur effectif réduit dans cette ville, et de cette folie meurtrière qui les dépassait tous sous ce dôme.
-----------------
"Quatre forces armées, une force d'Elite... le seul à posséder un fusil laser, mais pas d'armure Sonik. Ils battent en retaite jusqu'au cordon de sécurité. Les renforts sont pas encore arrivés. C'est votre seule fenêtre de sortie, et elle est mince." l'informa son allié posté à l'extérieur.
Super ! s'amusa Esse.
Ayant délaissé son attirail devenu grillé après leurs manoeuvres sur le générateur, elle sortit de l'arrière boutique, feignant de toussoter en repoussant la fumée de sa main ; bien que ses poumons inorganiques ne craignaient rien. L'Android promena ses yeux sur le carnage et sur les autres préparés comme une équipe commando lowcost, puis sur toi et Gontran, mis à couvert et bien amochés, à vous retaper du mieux possible. Le fennec masqué la suivait discrètement.
Le cyborg s'était replié à l'entrée des forces armées avec Nehara, et était resté à moitié circonspect par ton talent d'élimination : c'eut été comme de voir une machine à l'oeuvre, programmée pour tuer. Il n'avait pas eu à sacrifier une seule cartouche de son arme.
"Les flics restent sages, pour l'instant" informa-t-elle.
Quand il échangea un regard avec Esse, une lueur de compréhension passa entre eux, aussi sa tension se rabaissa d'un coup.
C'est fait, on a réussi. C'est ce qu'elle venait de lui faire comprendre.
"Tip top la soirée ! Des alliés ?" Un sourire frauduleux étira ses lèvres noires. Elle t'offrit une révérence compendieuse à la manière d'une prestigitatrice.
"Ennemis" gronda le cyborg.
Esse ne se départit pas de son sourire.
"Et lui ?" Apparemment ses yeux rouges voyaient très bien à travers les particules de fumée : elle pointait du doigt l'homme épouillé qui gardait sa tête entre ses jambes.
"Flic." dit le cyborg
"Oh." elle le considéra avec un étrange intérêt, comme on en aurait pour une marchandise qui servirait de troc.
Sans rien dire, Nehara s'était approchée de toi. Sous son masque qui l'aidait à respirer, son regard était interdit et trouble - manifestement, elle avait été vivement impressionnée par tes actions. Elle te tendit ton arbalète comme un accord taciturne de court traité de paix, puis fouilla sous ses vêtements et en ressortit d'autres bandages qu'elle te donna. Pas un mot. Entre ses traits, autant de méfiance que de confusion. Sous d'autres circonstances, vous vous seriez entretuées, elle le savait.
Le cyborg, lui, continuait de te surveiller, sa main bien serrée sur son fusil à pompe.
Avec beaucoup de précaution et sous un silence légendaire, le fennec collait maintenant ce qui ressemblait à des billes molles à l'orée de la sortie baignée par l'intense fumée. La chaleur était relativement insupportable, et les derniers foyers mourraient, faute de combustible proche, ce qui soumettait l'endroit à une obscurité grandissante.
Il y avait ce sentiment si familier d'accalmie avant la tempête. Et la femme aux yeux rouges, elle était maintenant là, devant toi.
OBJECTIF
Ton PNJ a perdu beaucoup de sang, mais il se maintient à présent éveillé et l'hémorragie s'est tarie grâce aux soins.
L'état de ton bras gauche parasitera tes manoeuvres, autrement tu es saine et sauve.
Il n'y a ici qu'une possibilité pour sortir : et c'est au contact des flics. Tu possèdes assez de moyens pour t'attaquer à Esse ou/et à ses acolytes. Mais tu peux aussi continuer à t'allier à eux et te préparer à un assaut qui ne risque pas de laisser indemne.
ll te faudra savoir comment couvrir Gondran du danger à venir.
Tes échanges avec les PNJ du MJ sont ici libres : les questionner, les attaquer, les choix sont tiens, et les retombées au Tour suivant dépendront de ceux-ci.
Re: [EVENT] IMPACT - Caste
- Gontran. Gontran, tu m’entends ?
Dans la pénombre grandissante, malgré le bruit de quelques flammes et du chaos dehors, on entendit un claquement de bouches suivi de mastication.
- Putain Gontran, c’était pour te réveiller, ne pas te nourrir.
- Même avec de la cendre, cette part de pizza est bonne. Pepperoni fromage, extra sauce apparemment.
- T’es dégueulasse.
- Tu l’as dit, bouffi.
Il émit un petit rire, mais il fut suivi d’un grognement de douleur sourde. Sa jambe, d’aspect particulièrement sanguinolent, avait été stabilisée, bander et recouvert de gel cicatrisant pour stopper l’hémorragie. En le voyant réveiller, elle s’était mise à panser sa propre blessure tandis que Gontran se mit en position assise. Malgré sa blessure, Gontran était solide comme l’était un digne sanglier. Néanmoins, ses yeux étaient dilatés.
- Attends, laisse-moi t’aider.
Elle laissa Gontran faire le bandage avant qu’ils ne se relèvent tous les deux. Elle fit le compte rapide de son inventaire. Dans son pistolet IMO, elle avait six balles désormais, et elle possédait un pistolet laser, ainsi qu’un masque respiratoire dont elle s’équipa. Gontrant, quant à lui, portait déjà le dufflebag d’une main, ayant été quelque peu allégé par les médicaments qu’elle avait donné au sanglier. En sortant de leur petit abri, cependant, elle vit que ses acolytes s’étaient approchés de l’entrée et n’étaient pas seuls. La femme aux yeux rouge, l’androïde, était avec eux.
- Certainement pas des amis, en tout cas.
Oui. Le cyborg les avait identifiés comme ennemis et elle en prenait bien compte. Ils n’étaient pas venus ici pour voler des paquets de bonbons, et vu que l’androïde en est ressorti les mains vides, pas d’équipement perfectionner non plus. Elle s’approcha prudemment du groupe, bien que l’envie de sortir le pistolet laser et d’ouvrir le feu était urgente, et s'était placé de sorte qu'elle ne soit pas trop visible depuis l'extérieur, malgré la fumée sortant d'ici. Elle était blessée et Gontran aussi. Elle ne pouvait pas le faire. Elle se ferait tuer. Pourtant, la dénommée Nehara s’approcha d’elle pour lui tendre l’arbalète. Les yeux dans les yeux, Akira prit l’arme et le déposa sur une petite table non loin, et prit les bandages.
- Merci.
C’était le minimum de politesse. Cependant, Akira fut vite tiré de son petit duel de regard quand Gontran déposa le sac sur la petite table en question, avec les carreaux qu’il a récupéré, portant le bouclier d’une main, et il avait récupérer la lampe de poche d'Akira, éteinte. Se repérer dans la fumée était probablement difficile mais elle allait dans une seule direction, et les silhouette de leurs alliées, ainsi que les quelques flammes restantes, aidaient un peu pour se repérer. Pour Akira, c'etait plus facile.
Déjà, le sac avait été ouvert et les lunettes infrarouges des forces ayant entrés dans ces lieux, leurs matraques ainsi ce qu’il y avait de grenades fumigènes sur eux avaient été mis dedans. Il avait récupéré deux pistolet laser qu’il avait mis dans l’arrière de son pantalon, et un autre qu’il tendit à Akira. Elle déposa l’arme à énergie sur la table et, d’une main, installa un carreau sur l’arbalète et mit les deux autres projectiles à côté de l’arme, puis regarda Nehara. Le pauvre Patel, quant à lui, avait été forcé de se mouvoir sous la menace du porc qui utilisait l’armement de ses compagnons contre lui, se trouvant à quatre pattes, bien en vue, effrayé.
- Je ne peux pas l’utiliser d’une main. Je te conseille de le prendre, sauf si tu es assez bonne avec ton cure-dent pour foncer dans le tas. Et l’arme de poing laser avec. Je te les prête, pour l’instant.
Auquel cas, Akira le porterait dans son dos et accrocherait dans une des courroies improvisés du sac. Gontran, lui, s’était approché pour remettre de nouveaux bandages sur Akira, afin de raffermir la pression et empêcher un saignement continuel. Il s'était aussi déplacé de sorte qu'il ne s'offre pas ouvertement à une opportunité de se faire flinguer, finir en cochon grillé ne l'intéressait pas.
- Tu ne perds vraiment pas de temps, Gontran.
- J’ai passé du temps au Fossé, depuis que je suis gamin. Je me suis battu pour en sortir de là, et j’ai dû apprendre un tas de trucs. Comme un rapace, on prend ce qu’on peut. On se bat. Mais j’avoue que de toute ma vie, je n’ai jamais ressenti pareille douleur que ce fils de pute de frigo sur patte là-bas m’a fait subir.
Le Théri jeta un regard mauvais au cyborg. Akira ne lui en voulait pas, à Gontran. Elle aussi en voulait énormément à Nehara d’avoir.
- Moi non plus. Mais on va bien agir, n’est-ce pas Gontran ?
- Ouais, ouais. Même si l’extincteur sur sa gueule était magistral.
Elle secoua la tête et observa le reste du groupe. C’était comme deux chacals devant une meute de loup. Ou deux robots devant une horde de ferrailleurs en manque d’argent en fin de mois.
- Bon. Personnellement, je n’ai pas vraiment envie de me taper avec vous, puisque dehors, ils ont l’air mieux équipé que nous tous ici. Et à moins que le Théri colle des boules de gomme sur l’encadrement, je n’ai pas à me douter que ce sont des explosifs particulièrement puissants.
Elle avala sa salive. Non loin, Gontran défaisait le gilet pare-balles de Patel en sifflotant, comme si on défaisait le harnais d’un chien trop énergique. À la différence est que Patel se prendrait un rayon d’énergie dans la nuque s’il tentait quoi que ce soit, si ce n’était pas du plomb du même calibre que l’armure du cyborg.
- Si on veut sortir d’ici, je préconiserai d’utiliser Patel comme otage et en menaçant sa vie, avec Gontran. Je doute qu'ils veuillent mettre la vie de leur collègue en danger, et d'un possible otage. D'ailleurs, en passant...
Elle sortit de sa poche le pistolet laser qu’elle avait pris de Patel et appuya sur la gâchette. Les rayons d’énergies passèrent au-dessus du visage de l’homme, à peine la mi-vingtaine, qui hurla de terreur sous la soudaine action de la Truande, laissant des marques noires sur la carcasse d'un cadavre qui se trouvait à côté.
- Écoute-moi bien, petit fumier. Tu vas me dire combien vous étiez dehors avant d’entrer, sauf si tu veux que je fasse bouillir ton cerveau vivant d’un coup de laser.
- J’vous en prie, je viens d’avoir cette promotion putain ! J’ai une copine, on allait la fêter aujourd’hui avant tout ce bordel !
- Ce sera ton baptême du feu dans ce cas-là.
Elle tira de nouveau. Cette fois, le projectile percuta à quelques centimètres près de l’entrejambe de l’agent d’intervention tactique qui hurla, gigotant, avant qu’Akira n’ouvre le feu à nouveau pour le calmer, et le maintenir immobile.
- Non, pas mes bijoux !
- Tu vois le pouvoir que j’ai sur toi ? Un peu plus, et adieu ta vie de famille avec ta copine. Tu veux vivre ce soir ? Tu vas me dire combien vous étiez en arrivant. Et tu auras intérêt à ne pas faire de faux mouvements, connard, ni à communiquer.
- Je…. Snif. On était dix en arrivant. Mais je… Les procédures dictent qu’on doit attendre un négociateur en cas de prise d’otage. Et des renforts. J’veux vivre !
- Je vois. Merci. Tu as été entraîné à porter le bouclier ?
- S-Snif… Oui ! J'ai voulu le prendre mais Boyd à décider de prendre les devants, vu le bordel que c'est. C'était mon mentor, putain !
- Putain, il s’est pissé dessus, s’exclama Gontran avec un rire en s’approchant d’Akira, lui montrant le gilet pare-balles, qu’elle demanda à Gontran de déposer non loin. Elle fit un geste en direction du groupe ensuite, demandant silencieusement si quelqu'un le voulait.
Elle abaissa son arme, laissant la garde de Patel à Gontran.
- Il n’y a pas de négociateur et en face, ils ne veulent pas entrer. Ça ne laisse que l’option suivante : ils attendent des copains, ou pire, les androïdes spécialisés. Je ne sais pas si vous pouvez faire une détonation à distance, mais je proposerais qu’on sorte avec Patel comme otage et mon compagnon qui jouera un faux prisonnier, et que pendant qu’on s’éloigne, vous faites sauter ces explosifs pour les surprendre, et peut-être nous offrir une fenêtre de tir s’ils tentent de nous tirer dessus, ce qui voudra dire que Gontran sera un élément surprise qui pourra les destabiliser. Si ce n’est pas possible, je suppose que vous le ferez sauter. Dans tout les cas, Patel portera le bouclier et servira de couverture mobile à Gontran. Sous peine de se faire fusiller le crâne, évidemment. Je préconiserais une formation en pointe de flèche. Sauf si vous avez un meilleur plan. Maintenant que j’ai offert mes solutions…
Akira inspira un bon coup. L’air du masque respiratoire semblait nettoyer ses poumons qui avaient été affectés par la fumée, lui donnant une sorte de regain d’énergie.
- Vous faites quoi ici ? Qui êtes-vous ? Depuis quand préparez vous un tel coup ? Êtes-vous affiliés avec un gang, et lequel ? Qu’est-ce que vous cherchiez ici, il y avait quoi derrière ? D’où venez-vous ?
Elle fit vague geste de la main, vers le groupe.
- Clairement, avoir des bombes, ce n’est pas à la portée de tout le monde. Surtout si elles sont aussi puissantes. Ni votre équipement, d’ailleurs.
Dans la pénombre grandissante, malgré le bruit de quelques flammes et du chaos dehors, on entendit un claquement de bouches suivi de mastication.
- Putain Gontran, c’était pour te réveiller, ne pas te nourrir.
- Même avec de la cendre, cette part de pizza est bonne. Pepperoni fromage, extra sauce apparemment.
- T’es dégueulasse.
- Tu l’as dit, bouffi.
Il émit un petit rire, mais il fut suivi d’un grognement de douleur sourde. Sa jambe, d’aspect particulièrement sanguinolent, avait été stabilisée, bander et recouvert de gel cicatrisant pour stopper l’hémorragie. En le voyant réveiller, elle s’était mise à panser sa propre blessure tandis que Gontran se mit en position assise. Malgré sa blessure, Gontran était solide comme l’était un digne sanglier. Néanmoins, ses yeux étaient dilatés.
- Attends, laisse-moi t’aider.
Elle laissa Gontran faire le bandage avant qu’ils ne se relèvent tous les deux. Elle fit le compte rapide de son inventaire. Dans son pistolet IMO, elle avait six balles désormais, et elle possédait un pistolet laser, ainsi qu’un masque respiratoire dont elle s’équipa. Gontrant, quant à lui, portait déjà le dufflebag d’une main, ayant été quelque peu allégé par les médicaments qu’elle avait donné au sanglier. En sortant de leur petit abri, cependant, elle vit que ses acolytes s’étaient approchés de l’entrée et n’étaient pas seuls. La femme aux yeux rouge, l’androïde, était avec eux.
- Certainement pas des amis, en tout cas.
Oui. Le cyborg les avait identifiés comme ennemis et elle en prenait bien compte. Ils n’étaient pas venus ici pour voler des paquets de bonbons, et vu que l’androïde en est ressorti les mains vides, pas d’équipement perfectionner non plus. Elle s’approcha prudemment du groupe, bien que l’envie de sortir le pistolet laser et d’ouvrir le feu était urgente, et s'était placé de sorte qu'elle ne soit pas trop visible depuis l'extérieur, malgré la fumée sortant d'ici. Elle était blessée et Gontran aussi. Elle ne pouvait pas le faire. Elle se ferait tuer. Pourtant, la dénommée Nehara s’approcha d’elle pour lui tendre l’arbalète. Les yeux dans les yeux, Akira prit l’arme et le déposa sur une petite table non loin, et prit les bandages.
- Merci.
C’était le minimum de politesse. Cependant, Akira fut vite tiré de son petit duel de regard quand Gontran déposa le sac sur la petite table en question, avec les carreaux qu’il a récupéré, portant le bouclier d’une main, et il avait récupérer la lampe de poche d'Akira, éteinte. Se repérer dans la fumée était probablement difficile mais elle allait dans une seule direction, et les silhouette de leurs alliées, ainsi que les quelques flammes restantes, aidaient un peu pour se repérer. Pour Akira, c'etait plus facile.
Déjà, le sac avait été ouvert et les lunettes infrarouges des forces ayant entrés dans ces lieux, leurs matraques ainsi ce qu’il y avait de grenades fumigènes sur eux avaient été mis dedans. Il avait récupéré deux pistolet laser qu’il avait mis dans l’arrière de son pantalon, et un autre qu’il tendit à Akira. Elle déposa l’arme à énergie sur la table et, d’une main, installa un carreau sur l’arbalète et mit les deux autres projectiles à côté de l’arme, puis regarda Nehara. Le pauvre Patel, quant à lui, avait été forcé de se mouvoir sous la menace du porc qui utilisait l’armement de ses compagnons contre lui, se trouvant à quatre pattes, bien en vue, effrayé.
- Je ne peux pas l’utiliser d’une main. Je te conseille de le prendre, sauf si tu es assez bonne avec ton cure-dent pour foncer dans le tas. Et l’arme de poing laser avec. Je te les prête, pour l’instant.
Auquel cas, Akira le porterait dans son dos et accrocherait dans une des courroies improvisés du sac. Gontran, lui, s’était approché pour remettre de nouveaux bandages sur Akira, afin de raffermir la pression et empêcher un saignement continuel. Il s'était aussi déplacé de sorte qu'il ne s'offre pas ouvertement à une opportunité de se faire flinguer, finir en cochon grillé ne l'intéressait pas.
- Tu ne perds vraiment pas de temps, Gontran.
- J’ai passé du temps au Fossé, depuis que je suis gamin. Je me suis battu pour en sortir de là, et j’ai dû apprendre un tas de trucs. Comme un rapace, on prend ce qu’on peut. On se bat. Mais j’avoue que de toute ma vie, je n’ai jamais ressenti pareille douleur que ce fils de pute de frigo sur patte là-bas m’a fait subir.
Le Théri jeta un regard mauvais au cyborg. Akira ne lui en voulait pas, à Gontran. Elle aussi en voulait énormément à Nehara d’avoir.
- Moi non plus. Mais on va bien agir, n’est-ce pas Gontran ?
- Ouais, ouais. Même si l’extincteur sur sa gueule était magistral.
Elle secoua la tête et observa le reste du groupe. C’était comme deux chacals devant une meute de loup. Ou deux robots devant une horde de ferrailleurs en manque d’argent en fin de mois.
- Bon. Personnellement, je n’ai pas vraiment envie de me taper avec vous, puisque dehors, ils ont l’air mieux équipé que nous tous ici. Et à moins que le Théri colle des boules de gomme sur l’encadrement, je n’ai pas à me douter que ce sont des explosifs particulièrement puissants.
Elle avala sa salive. Non loin, Gontran défaisait le gilet pare-balles de Patel en sifflotant, comme si on défaisait le harnais d’un chien trop énergique. À la différence est que Patel se prendrait un rayon d’énergie dans la nuque s’il tentait quoi que ce soit, si ce n’était pas du plomb du même calibre que l’armure du cyborg.
- Si on veut sortir d’ici, je préconiserai d’utiliser Patel comme otage et en menaçant sa vie, avec Gontran. Je doute qu'ils veuillent mettre la vie de leur collègue en danger, et d'un possible otage. D'ailleurs, en passant...
Elle sortit de sa poche le pistolet laser qu’elle avait pris de Patel et appuya sur la gâchette. Les rayons d’énergies passèrent au-dessus du visage de l’homme, à peine la mi-vingtaine, qui hurla de terreur sous la soudaine action de la Truande, laissant des marques noires sur la carcasse d'un cadavre qui se trouvait à côté.
- Écoute-moi bien, petit fumier. Tu vas me dire combien vous étiez dehors avant d’entrer, sauf si tu veux que je fasse bouillir ton cerveau vivant d’un coup de laser.
- J’vous en prie, je viens d’avoir cette promotion putain ! J’ai une copine, on allait la fêter aujourd’hui avant tout ce bordel !
- Ce sera ton baptême du feu dans ce cas-là.
Elle tira de nouveau. Cette fois, le projectile percuta à quelques centimètres près de l’entrejambe de l’agent d’intervention tactique qui hurla, gigotant, avant qu’Akira n’ouvre le feu à nouveau pour le calmer, et le maintenir immobile.
- Non, pas mes bijoux !
- Tu vois le pouvoir que j’ai sur toi ? Un peu plus, et adieu ta vie de famille avec ta copine. Tu veux vivre ce soir ? Tu vas me dire combien vous étiez en arrivant. Et tu auras intérêt à ne pas faire de faux mouvements, connard, ni à communiquer.
- Je…. Snif. On était dix en arrivant. Mais je… Les procédures dictent qu’on doit attendre un négociateur en cas de prise d’otage. Et des renforts. J’veux vivre !
- Je vois. Merci. Tu as été entraîné à porter le bouclier ?
- S-Snif… Oui ! J'ai voulu le prendre mais Boyd à décider de prendre les devants, vu le bordel que c'est. C'était mon mentor, putain !
- Putain, il s’est pissé dessus, s’exclama Gontran avec un rire en s’approchant d’Akira, lui montrant le gilet pare-balles, qu’elle demanda à Gontran de déposer non loin. Elle fit un geste en direction du groupe ensuite, demandant silencieusement si quelqu'un le voulait.
Elle abaissa son arme, laissant la garde de Patel à Gontran.
- Il n’y a pas de négociateur et en face, ils ne veulent pas entrer. Ça ne laisse que l’option suivante : ils attendent des copains, ou pire, les androïdes spécialisés. Je ne sais pas si vous pouvez faire une détonation à distance, mais je proposerais qu’on sorte avec Patel comme otage et mon compagnon qui jouera un faux prisonnier, et que pendant qu’on s’éloigne, vous faites sauter ces explosifs pour les surprendre, et peut-être nous offrir une fenêtre de tir s’ils tentent de nous tirer dessus, ce qui voudra dire que Gontran sera un élément surprise qui pourra les destabiliser. Si ce n’est pas possible, je suppose que vous le ferez sauter. Dans tout les cas, Patel portera le bouclier et servira de couverture mobile à Gontran. Sous peine de se faire fusiller le crâne, évidemment. Je préconiserais une formation en pointe de flèche. Sauf si vous avez un meilleur plan. Maintenant que j’ai offert mes solutions…
Akira inspira un bon coup. L’air du masque respiratoire semblait nettoyer ses poumons qui avaient été affectés par la fumée, lui donnant une sorte de regain d’énergie.
- Vous faites quoi ici ? Qui êtes-vous ? Depuis quand préparez vous un tel coup ? Êtes-vous affiliés avec un gang, et lequel ? Qu’est-ce que vous cherchiez ici, il y avait quoi derrière ? D’où venez-vous ?
Elle fit vague geste de la main, vers le groupe.
- Clairement, avoir des bombes, ce n’est pas à la portée de tout le monde. Surtout si elles sont aussi puissantes. Ni votre équipement, d’ailleurs.
- RÉSUMÉ:
- Akira décide de ne pas les attaquer, puisque blessée, et serait plus vulnérable aux assauts de la police. Quand Nehara s'approche enfin pour lui tendre l'arbalète et les bandages, Akira les remercie.
Au même moment, Gontran, blessé, à dépouiller les cadavres de leurs biens plus précieux, à savoir les matraques, les fumigènes, leur appareillage de vision nocturne, ainsi que le bouclier du défunt Boyd. Sur les trois pistolets lasers trouvés sur les agents mort, Gontran en porte deux dans son pantalon vers l'arrière. Il apporte aussi l'arbalète et les carreaux, qu'Akira arme et tend non seulement l'arme et ses projectiles vers Nehara, mais aussi le pistolet laser, en guise d'arme de rechange vu la situation, acceptant de les prêter et de les récupérer après. Si elle refuse, Akira portera l'arbalète dans son dos, un carreau armé et les deux autres dans le sac, ainsi que l'arme de poing à énergie.
Ils se sont placés de sorte qu'ils ne se trouvent pas dans la ligne de mire de l'entrée ouverte.
Patel à été déplacé sous la contrainte d'une arme par Gontran, à quatre patte, menacé de partout. Utilisant les bandages de Nehara, Gontran raffermit de nouveau la pression autour du bras blessé d'Akira afin d'éviter de nouveau saignement. Pendant qu'il le fait, Akira discute un peu d'un plan improvisé avec le groupe en face, sachant que leur meilleure chance de s'en sortir est de travailler ensemble, suspectant les boules molles comme étant les explosifs utilisés tout à l'heure. Ceci fait, Gontran défait Patel de son gilet pare-balles et se retire, et au même moment, Akira tire des coups de lasers de façon à ce qu'il n'y ait pas de ricochet près de Patel, pour éviter le risque de faire sauter les explosifs, et le fait parler sous la menace, apprenant qu'ils étaient au départ une dizaine d'agent en arrivant ici, et qu'il était apte à porter le bouclier mais que Boyd, son mentor maintenant mort, l'avait porté à sa place.
Akira devise deux version du plan qu'elle partage avec le groupe, que voici présentés :
- La première version, si une détonation à distance des explosifs est possible, consiste à sortir en utilisant Patel comme otage, et Gontran comme faux otage en se basant sur l'espoir que les agents dehors ne savent pas qui à l'intérieur est quel criminel, et qu'ils ne sont pas encore entrés pour ne pas mettre la vie de leur compagnon en danger, en forçant Patel à utiliser le bouclier comme couverture et que Gontran porte le dufflebag sous la 'menace' comme une mule. Donc, en s'éloignant, les explosifs pourraient être activés et surprendre les forces d'intervention dehors, et possiblement ouvrir le feu avec tout leur armement disponible sur les agents pour se débarrasser d'eux, avec Gontran qui utiliserait ses deux pistolets lasers comme attaque surprise.
- La deuxième version du plan est plus simple, en se basant sur le fait qu'ils feront sauter la porte puisqu'une sortie en force est plus probable. Auquel cas, elle propose que Patel sorte en premier en portant le bouclier sous la menace de Gontran, qui utilisera aussi Patel comme couverture mobile pour se protéger. Dans cette version du plan, une formation en pointe de flèche derrière Patel pour les combattants serait suggéré pour offrir un minimum de fenêtre de tir aux agents dehors.
Elle est cependant à l'écoute s'ils ont un meilleur plan que le sien.
Ceci fait, Akira passe enfin aux questions qui l'intéresse davantage. Que font-ils ici, pourquoi sont-ils ici, qu'est-ce qu'il y avait dans l'arrière boutique, leur affiliation à un gang, depuis quand ont-ils préparés leur casse, et leur provenance, en se basant sur le fait que posséder des explosifs aussi puissant et discrets n'est pas à la portée de tut le monde, ni la qualité de leur équipement d'ailleurs.
Possession d'Akira :
- Lunettes de vision infrarouge toujours vissé sur son visage.
- Masque à gaz de Patel, vissé sur son visage.
- Pistolet IMO dans son holster dans sa veste, six balles dans le chargeur, plus le chargeur inutilisé de quinze balles dans une poche de sa veste.
- Pistolet laser, qu'elle à dans sa main valide, qui avait appartenu à Patel.
- Le champ de force accroché à sa ceinture pour déploiement rapide.
- Sa boussole magnétique.
- Champ de force dans sa ceinture
- Paire de couteau, une dans sa ceinture, l'autre dans sa botte, cachée.
Possession de Gontran :
- Un mollet déglingué.
- Deux pistolet laser, caché dans son pantalon à l'arrière, prêt à être dégainé.
- Le dufflebag, en partie vidés de ses médicaments, mais contenant maintenant les fumigènes, les matraques, les appareillages de visions nocturnes des agents aussi. Gontran le portera devant lui s'il est utilisé comme otage, comme une mule, mais dans son dos si c'est la deuxième version du plan.
- Lampe de poche d'Akira, éteinte, accroché à sa ceinture.
Objets distribués (optionnel) :
- L'arbalète d'Akira, chargé d'un carreau, plus les deux carreaux, sommairement prêtés à Nehara pour la sortie en force de tout à l'heure, vu que foncer dans le tas avec une épée n'est pas conseiller. Si elle refuse, Akira le portera dans son dos et les deux autres carreaux seront accrochés au duffle bag.
- Le 3e pistolet laser que Gontran avait trouver, sommairement prêté à Nehara, en guise d'arme de secours si son épée ne suffit pas ou l'arbalète. Si elle le refuse, il ira dans le duffle bag.
- Bouclier des forces d'intervention. Celui-ci sera possiblement utilisé par Patel sous la menace d'Akira si c'est la première version du plan, et sous la menace de Gontran si c'est la deuxième version du plan en guise de couverture mobile pour tout le monde, mais surtout pour Gontran.
- Gilet pare-balles de Patel, pour qui le veut. À défaut de protéger des lasers, on risquera pas de se retrouver avec une enorme brulure au corps.
- RÉSUMÉ DES ACTIONS 2.0:
- Voici un résumé des actions dans la réponse :
- Akira décide de ne pas les attaquer, et remercie Nehara de lui avoir rendu l'arbalète et les bandages.
- Gontran, blessé, dépouille les cadavres des agents morts : leurs matraque, fumigènes, appareillage de vision thermique et leurs armes dans le dufflebag en partie vidés de ses fournitures médicales, et un bouclier qu'il a récupérer. Il y apporte aussi les munitions de l'arbalète. Gontran possède deux pistolets dans son dos, et tend le troisième à Akira.
- Akira met un carreau dans son arbalète et dépose les deux autres munitions non loin ainsi que le pistolet laser, et les offre sommairement à Nehara pour qu'elle ait une chance de se défendre. Si refus, elle portera l'arbalète dans son dos et les munitions inutilisés seront dans le dufflebag avec le pistolet laser. Patel aussi s'est vu forcé de se déplacer sous la contrainte d'un Gontran armé. Son gilet pare-balles est offert à qui le veut, pour se protéger quelque peu de tirs lasers.
- Akira et Gontran se sont placés de sorte ne pas être visible depuis la porte. Il utilise les bandages offerts par Nehara pour raffermir la pression autour de la blessure d'Akira afin d'éviter un saignement continu. Il défait ensuite le gilet pare-balles de Patel.
- Suspectant les boules molles d'être les explosifs, elle discute d'un plan avec le reste du groupe, et Akira intimide Patel en lui tirant de très près avec son pistolet laser, mais de façon à ce qu'il n'y ait pas de ricochet qui puisse toucher les explosifs. Elle apprend de Patel qu'ils étaient dix agents au départ en arrivant, et qu'il est apte à porter le bouclier. Elle offre le gilet pare-balle à qui le veut, pour se protéger des tirs lasers.
- Elle devise deux plans pour sortir de l'arcade avec ce qu'ils possèdent et ce qu'ils savent :
Plan 1 : Si une détonation à distance est possible des explosifs, elle préconise sortir en utilisant Patel comme otage en le menaçant de sa vie et Gontran comme faux otage, qui portera le dufflebag devant lui comme une mule improvisé, se basant sur le fait qu'ils ne savent probablement combien il y a de criminel, ni qui est un criminel. C'est en les utilisant pour 's'éloigner' que les explosifs feront effet, ce qui offrirait une fenêtre de tir inespéré au groupe pour dézinguer les forces présentes, avec Gontran qui sortira ses pistolets lasers pour ouvrir le feu dans le tas.
Plan 2 : La version simple serait de faire sauter les explosifs et de sortir en force, en formation pointe de flèche, utilisant Patel comme otage mais aussi comme couverture mobile pour un Gontran affaibli, qui menacera Patel de ses armes à feu. Il portera le dufflebag dans le dos. Formation en pointe de flèche préconisé pour offrir le moins d'opportunité de se faire tirer dessus.
- Elle est cependant ouverte aux suggestions. Ceci fait, elle pose des questions. Qui sont-ils, pourquoi sont-ils ici, qu'y avait-il derrière la boutique, sont-ils affilié à un gang, depuis combien de temps ont-ils prévus le casse et surtout leur provenance, puisque leur équipement et compétences sont de hautes qualité.
- Murmure de Rue
Akira - Emblème :
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Possessions personelles:
Biens débloqués: 1 charge Rusty (1 T) // Lunettes à vision nocturne // Boussole magnétique // Arbalète, tir semi-automatisé // Pistolet IMO // Champ de force protecteur (2 T)
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Re: [EVENT] IMPACT - Caste
T5
"Je ne sais plus si notre cause a un sens.
A force de vivre d'illusions, j'ai peur de n'avoir poursuivi qu'un mirage."
--------------
La loi d'ici était plus abjecte, dénuée de respect, pensa Nehara. En voyant Gontran se moquer du flic terrifié, la colère lui fit resserrer le pistolet laser rattrapé sur l'un des cadavres- mais le cyborg posa sa main sur son épaule pour l'inciter au calme. Il lui fallut tous les efforts du monde pour récupérer le gilet pare-balle, et le passer sans mot dire.
Seule Esse n'avait pas lâché son sourire. Elle connaissait la voie cancéreuse de la ville. Dans toute cette fumée sans plus de ces lumières qui engorgeaient le dôme, ses yeux étaient la valeur dont les habitants ne pouvaient plus se passer : le pouvoir de la technologie.
"Oh ne t'en fais pas pour les FIA !" s'amusa-t-elle. Sa façon enchantée de te regarder, avec ses yeux rouges et ses lèvres étirées, lui prêtait un air terriblement démoniaque.
Ils approuvèrent ton idée peut être car elle soutenait leur échappatoire, et leur silence fut très évocateur sous tes questions... Esse t'offrit sa révérence exagérée.
"Ces bombes sont mes créations. " Elle t'observait maintenant avec plus t'intérêt. "Eh tu as l'esprit vif ! En d'autres circonstances, tu aurais fait une sacrée allié ! Mmmmh... il y a des chances que vous entendiez parler de nous mais au cas où tout ne se passe pas comme espéré..." Elle vint à toi et te tendit subitement une étrange carte électronique, de 10 centimètres de large. "c'est à scanner loin des regard indiscrets. Si tu as un peu de jugeote tu en sauras plus !" son sourire insolent n'offrait guère confiance, mais déjà elle se reculait sous les yeux critiques des autres - ils n'approuvaient clairement pas sa décision.
choix avant ta sortie :
- ranger la carte dans sa poche.
- ne pas l'accepter
"Si tout le monde est prêt..." coupa le cyborg d'une voix grondante chargée de rancoeur.
Le théri fennec se rapprocha d'Esse : il tira sur le bas de son pantalon, puis signa "OK", formant un O et un K de sa pogne pelucheuse. Engoncé dans sa courte taille, le décalage était presque comique.
Très théâtrale, Esse leva ses mains comme si elle portait les paris de cette soirée puis pointa deux doigts à la manière d'un flingue, pile poil vers la porte éventrée.
"boom dans trois minutes et six secondes ! " et elle souffla contre son appareil de communication. "Dis-leur de se tenir prêts !"
La fumée s'était presque complètement dissipée. Ce n'était que la mort des lumières qui vous couvrait encore... Mais les flics avaient passé leurs lunettes de vision nocturne, et sitôt passerais-tu la sortie qu'ils te porteront en joue...
"contrairement à la politique commerciale d'une boutique d'arcade qui rassérénait ses mauvais joueurs,
ici elle était plongée dans le noir, plus aucun jeu n'oeuvrait :
votre vie réelle n'a pas de retour arrière
de checkpoint
et de 'try again"
@Akira
OBJECTIF
Il s'agit d'un final explosif : attention, il y aura ici trois issues : une bonne, une neutre et une mauvaise.
lancers de dés requis :
1 jet bonne fortune : il concerne ton action avec Gontran et le flic.
et
2 jets chiffre :
Ils concernent les évènements qui surviendront lors du Tour 6 (incluant les attaques des PNJ de l'Event)
+ moins de 20, issue défavorable sur la => jet 1 : 1er partie des évènements // jet 2 : 2em partie des évènements
+ de 20 à 40 - issue favorable sur la => jet 1 : 1er partie des évènements // jet 2 : 2em partie des évènements
+ (ta prise de décision stratégique sur ton post précédent et son succès a débloqué la possibilité suivante : ) au delà de 40, succès total sur la => jet 1 : 1er partie des évènements // jet 2 : 2em partie des évènements
Le MJ te délivrera les retombées des jets de dés après ton post de réponse, au Tour 6. Le choix de tes actions une fois dehors peut faire varier les évènements à venir, n'oublie pas que l'important c'est de s'amuser !
Les 4 PNJ du MJ dans la boutique sont maniés par la main du MJ, ainsi que le chef d'Elite. Pour le reste, tu peux t'évader dans l'imagination.
bonne chance à toi, que les dés te soient favorables !
Re: [EVENT] IMPACT - Caste
Quand ils n’offrirent pas de réponse aux questions d’Akira, elle ne fit que passer la courroie de son arbalète autour d’elle, la glissant dans son dos avec l’heureuse aide de Gontran qui, heureusement, rendait la chose plus facile. Nehara avait donc récupéré le pistolet laser et le gilet pare-balles. Un gilet pare-balles n’allait pas la protéger totalement d’une arme à énergie et ce genre d’équipement pouvait alourdir les mouvements, mais Nehara était d’une agilité incroyable, elle n’avait aucun doute que cela n’allait pas l’affecter autant que cela, d’autant plus qu’elle avait une arme de poing maintenant.
Mais en ce qui concernait la femme aux yeux rouge, qui avait l’air aussi digne de confiance que quelqu’un venant de la Brèche ou pire, des agents d’assurance-maladie, elle rendait Akira plus prudente, plus sur ses gardes. Selon ses dires, elle avait créé ces bombes, et Akira se disait dans ce cas-là deux choses : soit elle faisait partie d’un groupuscule criminel, terriblement puissant agissant dans l’ombre, soit elle venait directement du Nid du Coucou, même du Lys s’il le fallait, pour posséder des matériaux capable de créer de tels explosifs. Elle s’approcha soudainement d’Akira, lui tendant une carte électronique d’allure très… ‘officiel’.
Gontran observa l’échange, tandis qu’Akira prenait la carte, observant celle-ci de manière interdite. Puis elle glissa la carte à l’intérieur de la poche de son pantalon. Elle avait là possiblement une part de la vérité de ce qui s’est passée ici, peut-être même plus, mais pourtant, ce qu’elle découvrirait pourrait aussi changer quelque chose. Malgré les acouphènes qui s’amenuisaient, malgré la douleur palpitante de sa blessure, malgré l’adrénaline dans son sang, elle sentait une tension qui prenait de force son corps, la ramenant dans un état d’esprit presque hors de son corps. Comme un rêve sur le bord de viré au cauchemar.
Elle avait peur.
Elle sentait qu’une fois dehors, tout allait se jouer. Et elle se dit qu’elle ne voulait pas finir en prison, ni au bagne, condamnée à mourir dehors dans la soif, la chaleur, sous des vents violents qui pourraient probablement réduire son corps en charpie, dispersant les restes de son existence parmi les ruines de ce qu’avait été une planète bleue et vivante, maintenant tombeau géant, monument de leurs péchés, et Terra était leur sarcophage.
Elle agrippait férocement la poignée de son pistolet laser. Akira haletait. Les filtres à oxygènes de son masque à gaz lui donnait le vertige tant l’air qu’elle respirait plus pure que celle marquée par le sang, la suie et le feu.
La peur la rendait vivante, plus qu’aucune drogue qu’elle n’avait consommer, plus qu’aucun alcool, plus qu’aucune activité charnelle.
- Hey, prépare toi.
- Je suis prête.
Gontran et Akira firent un ‘brofist’ de la chance. Gontran regarda vers l’arrière. Sa clé à molette avait fondu sous la température des flammes.
- Je m’en trouverais une autre, plus belle. Frederica qu’elle s’appellerait. Ou Patel, si jamais il crève dehors.
Le pauvre homme, effrayé, gémit alors qu’Akira le fit se relever en pointant son arme laser. Le pauvre homme prit le bouclier qu’on lui tendait. Des marques sombres bien profondes d’entre ses jambes, suite à son relâchement anxieux. Si elle y ressentait de la pitié, elle se dit que lui non plus n’en aurait pas eu pour elle. Alors elle s’en priva. La femme aux cheveux rouges parlait dans ce qui semblait être un appareil de communication pouvant fonctionner malgré la panne, et elle se dit que ça aussi, c’était du matos qu’on ne trouvait pas partout.
- On y va.
- Ils sortent ! Des otages ! Putain, je vois Patel ! Hurlait un agent d’intervention, son pistolet laser pointé sur la porte d’entrée.
- GRUIIIIK ! S’il vous plaît, aidez-moi, GRUIIIIK ! Ils me menacent, ces fils de putes !
- Patel, fais pas de geste brusque, ne t’inquiète pas, on va te sortir de là ! Monsieur, s’il vous plaît, ne faites rien de brusque ! Bordel, vous avez vu, ils ont tiré sur un civil !
Gontran comme Patel était tous les deux bien mis à l’avant, le pauvre Gontran portait le sac d’équipement devant lui comme une sorte de bouclier improvisé, là où Patel portait le bouclier qui permettait de protéger Akira et probablement les autres qui se trouveraient derrière elle. L’homme tremblait, mais la menace d’avoir la cervelle trouée par un rayon d’énergie – de sa propre arme, qui plus est – semblait fonctionner pour l’instant. Ils sortirent de l’arcade, s’éloignant de l’entrée un peu.
- Ils ont mis des bombes dans mon sac, ils ont mis des putains de bombes dans mon sac ! GRUIIIIK !
- Ferme la, jambonneau !
- POSEZ VOS ARMES, POSEZ VOS ARMES ! Hurlait l’un des agents dehors.
Deux rayons d’énergie vinrent couper l’homme à ses paroles, tout deux passant par-dessus Patel.
- Vous osez parler encore, et je fais frire le cerveau de votre p’tit copain !
La tension venait de monter. Le pauvre Patel émettait des sanglots qui commençaient à être bien audible, sous la peur. Le groupe d’Akira était dans ce que l’on pouvait appeler une impasse mexicaine. Mais elle tenait bon. Son masque respiratoire lui donnait l’air presque folle.
- Ouais. C’est ça. Vous l’entendez pleurer ? Maintenant, imaginez comment sa copine réagira quand elle verra son putain de cadavre parmi les autres que j’ai laissé derrière dans l’arcade. Imaginez ce que ça fera de perdre votre petit nouveau, si vous osez ouvrir le feu. Et croyez-moi, si je dois crever, je vous emporterais avec moi. Hein, gros jambon ?!
Akira tira un autre rayon laser juste à côté de Gontran, qui émit un véritable hurlement porcin qui se répercuta dans l’air, que Patel dut supporter puisqu’ils n'étaient pas si loin de l’autre, ses sanglots se mêlant dans cette cacophonie.
- MAIS PUTAIN LES MECS, VOUS ALLEZ VOUS DÉPÊCHER ?! MES CRÉDITS VOUS FONT VIVRE BANDE DE CONNARDS, J’VOUS ORDONNE DE ME LIBÉRER, GRUIIIIIK !
- Monsieur, ne bougez pas, garder votre calme !
- QUE JE ME CALME ?! JE SUIS UN FEUX D’ARTIFICE SUR PATTE AVEC CE QUE J’AI DANS LE SAC, COMMENT VOULEZ-VOUS QUE JE- GRUIIIIIIIIIIIK!
Cette fois, Akira avait ponctué ce qui aurait été des invectives de Gontran par un autre tir de laser de nouveau entre lui et Patel, ce qui a valu cet autre hurlement animal paniqué de la part du sanglier. Akira , aidé de son appareillage infrarouge, remarquait aussi la présence de secouriste, plus loin, soit occupés, soit en train d’impatienter sur place, et de certains véhicules qui n’étaient pas là auparavant. Ils s’étaient déplacés, de sorte à offrir leur dos au bas de la rue, qu’il n’y ait pas de mauvaises surprises, et qu’ils puissent s’échapper en cas de besoin tout en gardant en vue la menace devant eux.
- Si vous faites quelque chose qui ne me plaît pas, si vous ouvrez le feu sur nous, dites adieu à votre ami. Mais je suis prête à consentir au départ de Patel ici présent, si vous faites quelque chose pour nous. Que vous déposiez vos armes en un joli tas à la vue de tous. Si vous le faites, on partira, avec notre assurance vie le gros porc ici présent ! On sait tous que chez vous, vous préférez sauver les vôtres avant de sauver les civils, hein ?!
- Écoutez-moi bien, je vous en prie, coopérez avec nous et on vous traitera de manière plus juste ! Déposez vos armes, et on ne vous fera pas de mal ! Rendez-nous notre ami !
- J’ai fait ma demande, à vous de voir comment vous allez gérer, bande de connards ! Sinon, on verra le nuage rouge de vos tripes jusqu'aux Plateformes ! On n'a pas lésiner sur les moyens pour avoir ce qu'on veut, ici !
Le timing était serré. Akira ne pouvait que compter qu’en face, ils allaient coopérer s’ils voulaient revoir un des leurs auprès d’eux, et que l’explosion serait suffisant pour les surprendre et entreprendre l’attaque surprise. Elle sentait une sueur perler le long de son dos, de partout en fait.
Patel, lui, était agité de tremblements nerveux, reniflant sa morve.
- Alors, vous en dites quoi ?!
Le temps… était compté.
Mais en ce qui concernait la femme aux yeux rouge, qui avait l’air aussi digne de confiance que quelqu’un venant de la Brèche ou pire, des agents d’assurance-maladie, elle rendait Akira plus prudente, plus sur ses gardes. Selon ses dires, elle avait créé ces bombes, et Akira se disait dans ce cas-là deux choses : soit elle faisait partie d’un groupuscule criminel, terriblement puissant agissant dans l’ombre, soit elle venait directement du Nid du Coucou, même du Lys s’il le fallait, pour posséder des matériaux capable de créer de tels explosifs. Elle s’approcha soudainement d’Akira, lui tendant une carte électronique d’allure très… ‘officiel’.
Gontran observa l’échange, tandis qu’Akira prenait la carte, observant celle-ci de manière interdite. Puis elle glissa la carte à l’intérieur de la poche de son pantalon. Elle avait là possiblement une part de la vérité de ce qui s’est passée ici, peut-être même plus, mais pourtant, ce qu’elle découvrirait pourrait aussi changer quelque chose. Malgré les acouphènes qui s’amenuisaient, malgré la douleur palpitante de sa blessure, malgré l’adrénaline dans son sang, elle sentait une tension qui prenait de force son corps, la ramenant dans un état d’esprit presque hors de son corps. Comme un rêve sur le bord de viré au cauchemar.
Elle avait peur.
Elle sentait qu’une fois dehors, tout allait se jouer. Et elle se dit qu’elle ne voulait pas finir en prison, ni au bagne, condamnée à mourir dehors dans la soif, la chaleur, sous des vents violents qui pourraient probablement réduire son corps en charpie, dispersant les restes de son existence parmi les ruines de ce qu’avait été une planète bleue et vivante, maintenant tombeau géant, monument de leurs péchés, et Terra était leur sarcophage.
Elle agrippait férocement la poignée de son pistolet laser. Akira haletait. Les filtres à oxygènes de son masque à gaz lui donnait le vertige tant l’air qu’elle respirait plus pure que celle marquée par le sang, la suie et le feu.
La peur la rendait vivante, plus qu’aucune drogue qu’elle n’avait consommer, plus qu’aucun alcool, plus qu’aucune activité charnelle.
- Hey, prépare toi.
- Je suis prête.
Gontran et Akira firent un ‘brofist’ de la chance. Gontran regarda vers l’arrière. Sa clé à molette avait fondu sous la température des flammes.
- Je m’en trouverais une autre, plus belle. Frederica qu’elle s’appellerait. Ou Patel, si jamais il crève dehors.
Le pauvre homme, effrayé, gémit alors qu’Akira le fit se relever en pointant son arme laser. Le pauvre homme prit le bouclier qu’on lui tendait. Des marques sombres bien profondes d’entre ses jambes, suite à son relâchement anxieux. Si elle y ressentait de la pitié, elle se dit que lui non plus n’en aurait pas eu pour elle. Alors elle s’en priva. La femme aux cheveux rouges parlait dans ce qui semblait être un appareil de communication pouvant fonctionner malgré la panne, et elle se dit que ça aussi, c’était du matos qu’on ne trouvait pas partout.
- On y va.
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- Ils sortent ! Des otages ! Putain, je vois Patel ! Hurlait un agent d’intervention, son pistolet laser pointé sur la porte d’entrée.
- GRUIIIIK ! S’il vous plaît, aidez-moi, GRUIIIIK ! Ils me menacent, ces fils de putes !
- Patel, fais pas de geste brusque, ne t’inquiète pas, on va te sortir de là ! Monsieur, s’il vous plaît, ne faites rien de brusque ! Bordel, vous avez vu, ils ont tiré sur un civil !
Gontran comme Patel était tous les deux bien mis à l’avant, le pauvre Gontran portait le sac d’équipement devant lui comme une sorte de bouclier improvisé, là où Patel portait le bouclier qui permettait de protéger Akira et probablement les autres qui se trouveraient derrière elle. L’homme tremblait, mais la menace d’avoir la cervelle trouée par un rayon d’énergie – de sa propre arme, qui plus est – semblait fonctionner pour l’instant. Ils sortirent de l’arcade, s’éloignant de l’entrée un peu.
- Ils ont mis des bombes dans mon sac, ils ont mis des putains de bombes dans mon sac ! GRUIIIIK !
- Ferme la, jambonneau !
- POSEZ VOS ARMES, POSEZ VOS ARMES ! Hurlait l’un des agents dehors.
Deux rayons d’énergie vinrent couper l’homme à ses paroles, tout deux passant par-dessus Patel.
- Vous osez parler encore, et je fais frire le cerveau de votre p’tit copain !
La tension venait de monter. Le pauvre Patel émettait des sanglots qui commençaient à être bien audible, sous la peur. Le groupe d’Akira était dans ce que l’on pouvait appeler une impasse mexicaine. Mais elle tenait bon. Son masque respiratoire lui donnait l’air presque folle.
- Ouais. C’est ça. Vous l’entendez pleurer ? Maintenant, imaginez comment sa copine réagira quand elle verra son putain de cadavre parmi les autres que j’ai laissé derrière dans l’arcade. Imaginez ce que ça fera de perdre votre petit nouveau, si vous osez ouvrir le feu. Et croyez-moi, si je dois crever, je vous emporterais avec moi. Hein, gros jambon ?!
Akira tira un autre rayon laser juste à côté de Gontran, qui émit un véritable hurlement porcin qui se répercuta dans l’air, que Patel dut supporter puisqu’ils n'étaient pas si loin de l’autre, ses sanglots se mêlant dans cette cacophonie.
- MAIS PUTAIN LES MECS, VOUS ALLEZ VOUS DÉPÊCHER ?! MES CRÉDITS VOUS FONT VIVRE BANDE DE CONNARDS, J’VOUS ORDONNE DE ME LIBÉRER, GRUIIIIIK !
- Monsieur, ne bougez pas, garder votre calme !
- QUE JE ME CALME ?! JE SUIS UN FEUX D’ARTIFICE SUR PATTE AVEC CE QUE J’AI DANS LE SAC, COMMENT VOULEZ-VOUS QUE JE- GRUIIIIIIIIIIIK!
Cette fois, Akira avait ponctué ce qui aurait été des invectives de Gontran par un autre tir de laser de nouveau entre lui et Patel, ce qui a valu cet autre hurlement animal paniqué de la part du sanglier. Akira , aidé de son appareillage infrarouge, remarquait aussi la présence de secouriste, plus loin, soit occupés, soit en train d’impatienter sur place, et de certains véhicules qui n’étaient pas là auparavant. Ils s’étaient déplacés, de sorte à offrir leur dos au bas de la rue, qu’il n’y ait pas de mauvaises surprises, et qu’ils puissent s’échapper en cas de besoin tout en gardant en vue la menace devant eux.
- Si vous faites quelque chose qui ne me plaît pas, si vous ouvrez le feu sur nous, dites adieu à votre ami. Mais je suis prête à consentir au départ de Patel ici présent, si vous faites quelque chose pour nous. Que vous déposiez vos armes en un joli tas à la vue de tous. Si vous le faites, on partira, avec notre assurance vie le gros porc ici présent ! On sait tous que chez vous, vous préférez sauver les vôtres avant de sauver les civils, hein ?!
- Écoutez-moi bien, je vous en prie, coopérez avec nous et on vous traitera de manière plus juste ! Déposez vos armes, et on ne vous fera pas de mal ! Rendez-nous notre ami !
- J’ai fait ma demande, à vous de voir comment vous allez gérer, bande de connards ! Sinon, on verra le nuage rouge de vos tripes jusqu'aux Plateformes ! On n'a pas lésiner sur les moyens pour avoir ce qu'on veut, ici !
Le timing était serré. Akira ne pouvait que compter qu’en face, ils allaient coopérer s’ils voulaient revoir un des leurs auprès d’eux, et que l’explosion serait suffisant pour les surprendre et entreprendre l’attaque surprise. Elle sentait une sueur perler le long de son dos, de partout en fait.
Patel, lui, était agité de tremblements nerveux, reniflant sa morve.
- Alors, vous en dites quoi ?!
Le temps… était compté.
- RÉSUMÉ:
- Akira prend la carte qu'on lui à donner.
En sortant de l'arcade, Akira suit le plan et utilise Gontran comme faux otage qui beugle qu'on le sauve tout en invectivant parfois les policiers, alors que Patel est un véritable otage, couvrant Akira de son bouclier ainsi que ceux qui se trouveront derrière le pauvre gars. Le faux-otage et le vrai sont cote à cote, bien qu'un peu espacé. En sortant, elle tire des coups de semonce de son pistolet laser très dangereusement près des otages pour intimider ceux d'en face, son arme bien près du crâne de Patel.
Ils se déplacent en diagonale, de sorte à s'éloigner de l'arcade tout en gardant un oeil sur les policiers, offrant leur dos à la rue, et détourner leur attention de l'arcade. Akira invective aussi les agents, menaçant d'attenter à la vie de Patel. Gontran, quant à lui, mentionne qu'il y a des bombes dans son sac et qu'un mauvais tir pourrait tout faire sauter, évidemment un mensonge dans l'absolu. Akira l'interrompt en tirant très près de lui, ce qui le fait hurler sous la 'frayeur'.
Elle fait ensuite part de sa demande : elle consent à ce relâcher Patel si les agents en face déposent leurs armes dans un joli tas devant tout le monde s'ils veulent revoir leur coéquipier en vie, tout en gardant 'l'otage' pour eux, en suggérant au passage que la vie de policiers est plus précieuse que celle des civils.
Elle espère qu'en les désarmant ainsi, ou tout du moins une partie d'entre eux, la diversion que causera les explosifs de l'arcade pourra leur permettre d'en tuer une partie, voire même la totalité.
- Murmure de Rue
Akira - Emblème :
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crédits : 492
Expérience
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:
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Biens débloqués: 1 charge Rusty (1 T) // Lunettes à vision nocturne // Boussole magnétique // Arbalète, tir semi-automatisé // Pistolet IMO // Champ de force protecteur (2 T)
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(255/1000)
Re: [EVENT] IMPACT - Caste
@Akira
Tu l'as ? Est-ce que tu l'as dans l'objectif ?!
Pas d'electricité, mais le scoop de l'année, voire de la décennie ! Betty avait attendu ce genre de catastrophe toute sa vie. Devoir parlé de Kwi le perroquet-robot qui faisait du ski tous les dix du mois, ou parler d'un énièèème casse criminel dans une enième boutique sans histoire : être journaliste sous ce dôme était d'un ennuie sismique ! Mais cette fois, c'était unique ! Son drone encore chargé flottait au dessus de sa tête. Le drone (zzzt, zzzt émettait le droïd volant) fixait son oeil au loin. Ca gueulait de partout, il avait beau être loin, il entendait bien ça. "Tony tony ! Est-ce que tu l'as dans l'objectif ??!"
Au loin, l'oeil ajusta la focale : le sanglier gueulait qu'on sauve ses jambons, l'agent des forces armées pleurait, et une jeune fille aux yeux fous les menaçait à tour de rôle avec un pistolet laser.
"Oui, ça tourne !"
Betty se retint de bondir, à défaut elle leva les poings au ciel.
"Yes ! Un scoop Tony. Un sacré scoop tu saisis ?!"
Elle cherchait déjà un titre en tête. "La tueuse aux cheveux blancs"
Non... pas terrible. "La blanche écarlate ?" Ah.. Pourquoi pas ? Bon ! Nana choisirait un titre de toute manière, pour sûr, elle n'aurait pas son mot à dire sur ça... Le courant irait bien revenir, hein ? Il le fallait... Car alors elle pourrait vendre les droits à Nana, on allait s'arracher ses images, et si BIOCORP était trop minable pour accepter son offre, alors elle posterait ses news pour les envoyer à autant de comptes Terra2 que son IA saurait lui dénicher, à savoir une bonne infinité... Betty, elle savait comment ça marchait. Plus compromettante était l'image, plus sa fuite l'était aussi.
L'image, l'image ! Dans leur monde ultra-connecté, l'image était devenu leur dieu.
Alors qui avait besoin d'armes et de FIA, quand on possédait des journalistes.
----------------
lancer de dés : échec
Il avait eu affaire à des caïds de la pègre, à des endimanchés de la "neige", à des petites frappes qui, après avoir vécu les affres de la réalité virtuelle, s'était mis à croire que les échanges de balle étaient aussi chouette qu'un échange au ping pong, mais jamais encore n'avait-il assisté à ce genre de scène aussi lunaire qu'improbable. Tandis qu'il suivait des yeux l'échange, son implant communiquait avec Patel mais celui-ci se refusait à lui répondre.
Sur ses ordres, les autres faisaient leur travail, à savoir tenter de désamorcer la situation. l'Agent regrettait amèrement, pour sa part, le manque de son armure : mais comment aurait-il pu songer qu'une telle armada se trouverait dans une simple boutique de jeux d'arcade ?
Quelque chose ne tournait vraiment pas rond.
Où sont les renforts Clarice ? Où sont ces renforts ?! qu'il tenta encore de demander à travers l'implant.
Mais par ce réseau là non plus ne lui répondit pas. Il s'efforça à ravaler sa colère. Ce monde tombait en ruine. Et là dessus, toujours, les criminels s'y tenaient : incapable de rester dans un air pur.
"OK !" cria l'agent d'Elite. Ecoute ! Je ne peux pas demander à mon équipe de lâcher toute ses armes et de les mettre en danger pour tes beaux yeux ! Mais je t'assure que personne ne va te tirer dessus et risquer de tout faire exploser, alors laisse partir Patel ! Rangé derrière la protection montée à la hâte, il montra ses mains en évidence, son fusil encore tenu par la lanière, contre son épaule.
Puis, c'est là qu' il croisa le regard terrorisé de Patel. Finalement, il entendit lui dire, tout comme à ses collègues, ces quelques mots à travers leurs implant.
"Pas de bombe dans le sac, le théri est avec eux, il est dans le coup, tirez, tirez maintenant."
L'Agent ne laissa rien trahir. Ils échangèrent juste un regard. Tous deux comprirent, il en eut l'estomac retourné. "je suis désolé Patel" pensa-t-il.
D'un coup il se rangea et ordonna de faire feu à travers son implant. Tous s'exécutèrent. Les tirs touchèrent le sac du théri, et les secours hurlèrent, persuadés de l'explosion. Un tir te toucha à la jambe, une autre dans l'épaule du théri. Patel, pris à partie, mourra sous les échanges de balles.
#1er dés Résultat : 25
Mais au même moment, un bruit fusa. Un bruit unique, étrange et particulier, comme les cris de minuscules torpilles vivantes. Des billes de la taille d'un oeil fusèrent, lancées à pleine vitesse : comme sorties de toute part et nulle part à la fois, elles trouèrent les corps, les têtes, les poitrines, sans distinction aucune. Partout, ce fut le chaos. Surgies des bâtiments adjacents, elles semblèrent attirées par la porte d'où le fennec avait collé les charges. Elles te frôlèrent, comme dans un rêve Akira, leur bourdonnement te rendant comme sourde. Mais Esse était dans ton dos, et avant que tu comprennes : ce fut l'explosion. Puissant, le souffle te projeta en avant. Esse te rattrapa par la taille et te tira en arrière. Des nuages de cendre, et des cris d'horreur. A côté le Cyborg hurlait "par ici ! Vite !". Quelque chose grésillait dans tes oreilles, c'est comme si tu étais dans une bulle magnétique. L'Androïd aux yeux rouges t'arracha à Gontran contre ton grès. Sa force était plus qu'humaine, ton bras et ta jambe te laissèrent tomber pour de bon. "Désolée gamine, faut le laisser" te dit-elle. Elle courut en te tenant, entra aussitôt sur le siège arrière d'une voiture qui dérapa au centre de la fumée et du feu.
#2em dés Résultat : 47
"Putain !" jura le chauffeur Roule, roule , file ! s'écria cyborg. Des tirs fusèrent, des salves répétées, de partout mais par une sorte de miracle incroyable seul le coffre souffrit des balles et vous partîtes à toute trombe, à plus de 150 km h, sous le moteur qui hurlait sa souffrance.
La voiture fila à vive allure dans les ruelles sans lumière. Tous étaient à bout de souffle, tous sauf Esse. Elle fit mine de tousser, pour la forme, puis avisa ta jambe, avant de siffler.
"Ouuch merde. Hey, donne moi la trousse de secours dans la boîte à gant." ordonna-t-elle.
"C'est qui cette meuf ?!"
"Oh pose pas de question ducon, la trousse !"
"T'aurais pas du l'emmener" grogna le Cyborg.
"Qui décide ici ? Mh ? Ah oui c'est vrai, c'est moi !"
D'un geste expert elle détacha ton masque de ton visage. Si tout était confus, c'est surtout car tu avais perdu trop de sang à présent, ça plus les charges d'Esse, aux propriétés soniques, qui avaient perturbé tes tympans.
"Nous avons réussi" souffla Nehara ; elle ne semblait même plus te calculer
"Réussi ? Vous avez cassé la baraque ouais ! Cette meuf elle a gagné juste assez de temps ! Les charges ont foutu en l'air tout l'escadron de l'Elite, j'ai jamais vu un truc pareil, putain j'aurais trop voulu filmer ça, c'était in-cro-yable !!!"
"Casser la baraque ?" demanda Nehara, apparemment elle ne connaissait pas cette expression. Ils continuaient à parler, parler, parler...de l'excitation dans la voix, de la joie, des rires sanglés d'émotion aussi... c'était affreusement confus...
"Hey là, Miss, ferme pas tes yeux, reste avec moi, avec moi ok ?" c'est ce que te disais Esse alors qu'elle appliquait quelque chose sur ta jambe, et que tous vous filiez, cernés de part et d'autres des fenêtres noires, si noires... et que la brume ne laissait passer que les feux du véhicule. Ce brouillard, il s'insinua dans ton esprit, petit à petit, à mesure que tu saisissais une réalité, au delà du sacré feu d'artifices, des morts, et de la réussite totale de leur final, cette fin, teintée d'un échec peut-être plus grand pour toi : Gondran, il avait été laissé là bas, aux mains des flics...
Tu vas te réveiller dans une planque de la Passerelle, soignée, bandée. Seule dans la chambre. Esse, Nehara, le fennec et le Cyborg seront dans la cuisine. Tu peux imaginer le lieu comme il te plaira, mais sache qu'il y aura de l'électricité (mais pas de fenêtre, nulle part). Les actions sont terminées, mais les retombées peut-être plus importantes encore. Gontran sera emmené pour être soigné, puis attrapé pour être interrogé, en attente de son jugement, à peu près au même moment où tu te réveilleras, soit 5 heures plus tard - ça aussi tu peux le narrer, si ça te plait.
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