Bonk (PV)
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Bonk (PV)
Avec plus de discrétion que de candeur, assise sur sa chaise, Anita se pencha pour ramasser l'objet de la discorde.
Portés par la débauche de l'alcool, deux clients en étaient venus aux mains.
Elle passa un pouce sur la chose récupérée, haussa un sourcil. Ils s'étaient disputés au sujet de ce truc ? - des propos obscurs qui lui avaient délibérément échappés. Au final, à force de gueuler, ils en avaient oublié l'objet et, poussés par leur colère, il s'était eux-mêmes poussés à leur tour : le bien était tombé et avait roulé jusqu'à Anita.
On entendit le bruit de leurs poings sur la peau flasque de leur carcasse puante, à peu près au même moment ils s'écrasèrent sur la table métallique.
Anita les regarda, sidérée. Autour, les gens continuaient à boire, à discuter.
Le gérant du bar fit signe à son colosse pour un brin de ménage : un chauve de deux mètres muni de jambes et de bras mécanique, qui n'aima pas, manifestement, qu'on le dérange quand il s'abreuvait. Il leva sa montagne de chair, avança vers les deux gonzes, et attrapa le premier par le col.
"Va 'tfair.. fout' toi, mmm' touch' pas, eh hooooooooooooooooo" beugla le soulard : il effectua un vague moulinet du droit. Autant essayer de caresser une guêpe. Oscar de son nom, gardien du bar depuis un temps qu'Anita ne pouvait deviner ( elle ne savait rien, ni de cet endroit, ni de son nom) lui tordit le bras et le tira par le pied. Dans un "aieaieaie!!" il fut trainé de la table vers le sol (elle jura que sa tête avait fait ce fameux "bonk!" une fois par terre) puis du sol vers la sortie, nettoyant la pierre de son passage . L'autre, trop pris dans les vapeurs de l'alcool, offrit un strike dans la rue contre son apôtre. Les clients éclatèrent de rire, et le colosse regagna tranquillement sa chaise, comme si de rien n'était. C'est seulement là qu'elle discerna ce qu'il buvait, avec une paille : une grenadine.
Anita s'enfonça sur son siège, jurant en silence. Elle tira sur sa capuche, la tête rentrée dans les épaules. Le petit objet, un rond en métal avec un étrange visage gravé dessus, s'imprima dans son poing serré. Qu'est-ce qui lui avait pris, à Roy, de lui donner rendez-vous dans ce trou du cul de la brèche ?!
Portés par la débauche de l'alcool, deux clients en étaient venus aux mains.
Elle passa un pouce sur la chose récupérée, haussa un sourcil. Ils s'étaient disputés au sujet de ce truc ? - des propos obscurs qui lui avaient délibérément échappés. Au final, à force de gueuler, ils en avaient oublié l'objet et, poussés par leur colère, il s'était eux-mêmes poussés à leur tour : le bien était tombé et avait roulé jusqu'à Anita.
On entendit le bruit de leurs poings sur la peau flasque de leur carcasse puante, à peu près au même moment ils s'écrasèrent sur la table métallique.
Anita les regarda, sidérée. Autour, les gens continuaient à boire, à discuter.
Le gérant du bar fit signe à son colosse pour un brin de ménage : un chauve de deux mètres muni de jambes et de bras mécanique, qui n'aima pas, manifestement, qu'on le dérange quand il s'abreuvait. Il leva sa montagne de chair, avança vers les deux gonzes, et attrapa le premier par le col.
"Va 'tfair.. fout' toi, mmm' touch' pas, eh hooooooooooooooooo" beugla le soulard : il effectua un vague moulinet du droit. Autant essayer de caresser une guêpe. Oscar de son nom, gardien du bar depuis un temps qu'Anita ne pouvait deviner ( elle ne savait rien, ni de cet endroit, ni de son nom) lui tordit le bras et le tira par le pied. Dans un "aieaieaie!!" il fut trainé de la table vers le sol (elle jura que sa tête avait fait ce fameux "bonk!" une fois par terre) puis du sol vers la sortie, nettoyant la pierre de son passage . L'autre, trop pris dans les vapeurs de l'alcool, offrit un strike dans la rue contre son apôtre. Les clients éclatèrent de rire, et le colosse regagna tranquillement sa chaise, comme si de rien n'était. C'est seulement là qu'elle discerna ce qu'il buvait, avec une paille : une grenadine.
Anita s'enfonça sur son siège, jurant en silence. Elle tira sur sa capuche, la tête rentrée dans les épaules. Le petit objet, un rond en métal avec un étrange visage gravé dessus, s'imprima dans son poing serré. Qu'est-ce qui lui avait pris, à Roy, de lui donner rendez-vous dans ce trou du cul de la brèche ?!
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Anita
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Alias : Mastema
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Possède lunette de visée et gâchette qui permet de tendre automatiquement la flèche puis de tirer : arme débloquée -- 8 tirs possibles.
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PLANEUR
Appareil imitant la forme d'un oiseau, filme une zone jusqu'à une altitude de 1000mètres qu'il envoie vers le boitier holographique du possesseur. (par temps peu brumeux, patrouille depuis les airs - hors Lys et plateformes)
CAPE THERMO-INVISIBLE
Permet de se confondre dans le paysage tout en absorbant la chaleur du corps - invisible donc des lunettes de vision nocturne. (une fois par topic/mission, permet d'esquiver un adversaire/les forces de l'ordre (limite de 3 personnes).)
Re: Bonk (PV)
(trop cool de revoir terra )
Dans sa jeunesse, Roy s'est retrouvé dans les beaux quartiers, et dans les repères luxueux d'Atlas où les drogues circulent sur des plateaux tenus par du personnel habillé en hologramme. Lui même n'était pas celui qu'il est maintenant ; mais toujours lorsqu'il est dans un bar, c'est la même chose qui revient encore. Trouver quelqu'un. Appâter le client. C'est comme un vieux réflexe qu'on essaie de déjouer, Roy regarde les gens, il les jauge : qui est riche, qui est frustré ; qui est seul ?
Il s'en est passé des choses pourtant, depuis, à croire que c'est juste comme ça qu'il se perçoit encore ; au fond ce n'est pas dénué de sens, sauf que Roy ne se vend plus de la même façon.
Roy est enchaîné à une vie qu'il a vraiment désirée, qui l'a toujours fait rêver, qui l'a fait avancer ; et puis quoi ? Et si au final, ça ne lui plaisait pas tant que ça ? Ca changerait quoi ? Qu'est ce qu'il ferait d'autre,,, s'il avait le choix ?
Dans son for intérieur et sans se l'avouer, Roy voudrait s'élever et prouver à ses parents qu'ils sont des connards de cas sociaux.
A la femme derrière le bar où il est temporairement accoudé :
- Trois de ta meileure bouteille, pour ma copine et moi okay ?
Une première bouteille à la main, il rejoint Anita prostrée et lui sort
- Hey, détends-toi ma poule ; ma poule c'est un peu anachronique, alors ma jolie, il dit un truc dans ce genre tu choisis, avec ce petit ton un peu paternaliste qu'ont beaucoup de mecs quand ils disent un truc comme ça. La dame du bar leur pose deux verres que Roy remplit d'une boisson verdâtre et mousseuse.
J'ai envie de me bourrer la gueule, qu'il précise en zyeutant dans la salle, dans c'monde de merde.
Dans sa jeunesse, Roy s'est retrouvé dans les beaux quartiers, et dans les repères luxueux d'Atlas où les drogues circulent sur des plateaux tenus par du personnel habillé en hologramme. Lui même n'était pas celui qu'il est maintenant ; mais toujours lorsqu'il est dans un bar, c'est la même chose qui revient encore. Trouver quelqu'un. Appâter le client. C'est comme un vieux réflexe qu'on essaie de déjouer, Roy regarde les gens, il les jauge : qui est riche, qui est frustré ; qui est seul ?
Il s'en est passé des choses pourtant, depuis, à croire que c'est juste comme ça qu'il se perçoit encore ; au fond ce n'est pas dénué de sens, sauf que Roy ne se vend plus de la même façon.
Roy est enchaîné à une vie qu'il a vraiment désirée, qui l'a toujours fait rêver, qui l'a fait avancer ; et puis quoi ? Et si au final, ça ne lui plaisait pas tant que ça ? Ca changerait quoi ? Qu'est ce qu'il ferait d'autre,,, s'il avait le choix ?
Dans son for intérieur et sans se l'avouer, Roy voudrait s'élever et prouver à ses parents qu'ils sont des connards de cas sociaux.
A la femme derrière le bar où il est temporairement accoudé :
- Trois de ta meileure bouteille, pour ma copine et moi okay ?
Une première bouteille à la main, il rejoint Anita prostrée et lui sort
- Hey, détends-toi ma poule ; ma poule c'est un peu anachronique, alors ma jolie, il dit un truc dans ce genre tu choisis, avec ce petit ton un peu paternaliste qu'ont beaucoup de mecs quand ils disent un truc comme ça. La dame du bar leur pose deux verres que Roy remplit d'une boisson verdâtre et mousseuse.
J'ai envie de me bourrer la gueule, qu'il précise en zyeutant dans la salle, dans c'monde de merde.
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Roy
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Re: Bonk (PV)
Elle était où toute cette verve ? Cette fierté malsaine ?
Où était passée cette Anita coutumière ? Elle avait glissé à moitié de son siège pour mieux se fondre entre les plis de sa gabardine. Et elle regardait la venue de Roy de la même manière qu'on observe un animal qui passe.
Tel un vicaire du diable, Roy s'assit, une bouteille à la main. Ses mouvements étaient emprunts, calculés dans leur chorégraphie automatique. Il s'était développé de la sorte, depuis aussi longtemps qu'elle le connaissait : il voguait avec l'aisance d'un sitelle entre des immeubles d'emmerdes.
Roy pouvait combler la solitude des âmes en manque, désinvolte mais toujours, à chaque fois, tributaire de son propre rythme captivant. Anita ne pouvait que supputer combien d'hères s'étaient damnés pour lui. Insensible pourtant, il lui versait ce soir ce qui avait tout l'air d'être du poison.
Elle passa une main sur son visage, cherchant à dégager les mèches de ses cheveux soumises à l'étuve de sa capuche. En sueur, elle respirait mal.
Qui l'aurait crû ?
Pour certains c'était les araignées, le vide, le feu.
Mais Anita, sa phobie était de nager dans la populace. Elle la craignait, comme on craint la lèpre, la dengue. Elle se fit violence, ferma les yeux, dodelinant sa tête de gauche à droite.
"Qu'est-ce que c'est ?" demanda-t-elle, au sujet de la bouteille, histoire de s'occuper l'esprit. D'une manière périlleuse, elle tendit sa paume ouverte vers Roy
" Viens, donne-moi ton bras"
Elle n'était pas là pour boire avec ce moineau, mais pour achever sa transaction de crédits. Cela dit, tout en attendant de lui son geste, elle le regarda longuement, se permettant un sourire que le malaise de l'endroit rendait un peu fiévreux -
"Ce substitue de père qui t'emploie, tu sembles l'avoir dans la peau à présent, je me trompe ? "
Les vermines avaient cette fâcheuse tendance à s'arrimer aux corps plus gros pour ne pas couler, un caractère qu'Anita jugeait presque inhérent, génétique chez eux... Mais Roy avait l'air d'avoir un peu changé, ces derniers temps.
Où était passée cette Anita coutumière ? Elle avait glissé à moitié de son siège pour mieux se fondre entre les plis de sa gabardine. Et elle regardait la venue de Roy de la même manière qu'on observe un animal qui passe.
Tel un vicaire du diable, Roy s'assit, une bouteille à la main. Ses mouvements étaient emprunts, calculés dans leur chorégraphie automatique. Il s'était développé de la sorte, depuis aussi longtemps qu'elle le connaissait : il voguait avec l'aisance d'un sitelle entre des immeubles d'emmerdes.
Roy pouvait combler la solitude des âmes en manque, désinvolte mais toujours, à chaque fois, tributaire de son propre rythme captivant. Anita ne pouvait que supputer combien d'hères s'étaient damnés pour lui. Insensible pourtant, il lui versait ce soir ce qui avait tout l'air d'être du poison.
Elle passa une main sur son visage, cherchant à dégager les mèches de ses cheveux soumises à l'étuve de sa capuche. En sueur, elle respirait mal.
Qui l'aurait crû ?
Pour certains c'était les araignées, le vide, le feu.
Mais Anita, sa phobie était de nager dans la populace. Elle la craignait, comme on craint la lèpre, la dengue. Elle se fit violence, ferma les yeux, dodelinant sa tête de gauche à droite.
"Qu'est-ce que c'est ?" demanda-t-elle, au sujet de la bouteille, histoire de s'occuper l'esprit. D'une manière périlleuse, elle tendit sa paume ouverte vers Roy
" Viens, donne-moi ton bras"
Elle n'était pas là pour boire avec ce moineau, mais pour achever sa transaction de crédits. Cela dit, tout en attendant de lui son geste, elle le regarda longuement, se permettant un sourire que le malaise de l'endroit rendait un peu fiévreux -
"Ce substitue de père qui t'emploie, tu sembles l'avoir dans la peau à présent, je me trompe ? "
Les vermines avaient cette fâcheuse tendance à s'arrimer aux corps plus gros pour ne pas couler, un caractère qu'Anita jugeait presque inhérent, génétique chez eux... Mais Roy avait l'air d'avoir un peu changé, ces derniers temps.
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Anita
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SABRE (longue lame)
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Licence virtuelle qui atteste de son droit à posséder un commerce. (10% de réduction sur les achats d'objets peu communs de la boutique)
BRACELET DE COMMUNICATION
une fois par mission/topic, l'objet permet de communiquer avec un partenaire à distance, en toute sécurité (pas d'interception possible par les ennemis/forces de l'ordre)
PLANEUR
Appareil imitant la forme d'un oiseau, filme une zone jusqu'à une altitude de 1000mètres qu'il envoie vers le boitier holographique du possesseur. (par temps peu brumeux, patrouille depuis les airs - hors Lys et plateformes)
CAPE THERMO-INVISIBLE
Permet de se confondre dans le paysage tout en absorbant la chaleur du corps - invisible donc des lunettes de vision nocturne. (une fois par topic/mission, permet d'esquiver un adversaire/les forces de l'ordre (limite de 3 personnes).)
Re: Bonk (PV)
(écrit sur mobile)
dans la peau
Roy il a comme un rire
un peu trop, un peu trop rire
pas vraiment
l'air de dire
quoi ? un père de substitution ? quoi dans la peau ?
dans le déni oui.
C'est le début de toute cette histoire si on veut.
l'histoire de ce petit gars qui s'appelle Jimmy et qui fait le gigolo pour les bourgeoises et les bourgeoises de la cité parce qu'avec sa tête d'ange il a très bien compris que ça pouvait rapporter gros et vite. Alors Jimmy enchaîne les soirées, les rencontres, jusqu'à tomber sur la mauvaise personne
il en a vu des types mauvais, des femmes aussi, mais celui là n'est pas un gros con en soi
c'est bien ça le problème
le mec dont on parle est extrêmement intelligent et calculateur. mais que malgré ça, le bougre est quand même tombé amoureux de son escort, et prêt a lui servir le monde sur un plateau.
c'est fantastique, pour l'égo de chacun, mais c'est quel monde en fait ? le monde de merde dont parle de Roy. Comme Ziggy, il a changé son nom pour lui.
bref. Roy passe son bras par dessus celui d'Anita, ce qui pourrait sembler être un rite social n'est que le dernier versement d'une erreur de jugement (?) . récupérant son avant bras, Roy fait mine de s'indigner sur un ton bien ironique dont il a le secret.
- Quoi ? Moi ? Dans la peau ?
et ils se regardent tous les deux, et Roy conclut par ce
sourire amer
- je voudrais bien.
si Roy a choisi ce bar, c'est parce que les gens d'Atlas et leurs amis que Roy fréquente, n'y vont pas. premièrement il ne pourrait pas avoir la paix avec ces branques qui mettraient vite un terme a ce moment privilégié, mais ensuite, et surtout, effectivement il ya quelque chose chez Roy qui bascule : il préfère les éviter.
Parce que c'est Anita, Roy serait sans doute plus transparent. Et sous ses paroles sous son rire, il lui laisse entrevoir la lassitude, brièvement.
- disons que chacun y trouve son compte. D'une certaine façon.
Roy ne doit sa richesse et son statut qu'à cette rencontre improbable. Silencieusement, une question plombe chaque espace entre ses pensées : comment pourrait-il s'en sortir, sans tout ça ? Sans ''Papa'' pour payer, sans papa qui s'assure que son petit jouet reste bien a sa place qui est sans doute l'une des plus confortables du dôme ?
- je prends un peu de recul en ce moment ; dis moi : si tu pouvais tout recommencer, ou juste tout changer en un claquement de doigt, tu aurais la vie que tu mènes ? qu'est ce que tu ferais ?
dans la peau
Roy il a comme un rire
un peu trop, un peu trop rire
pas vraiment
l'air de dire
quoi ? un père de substitution ? quoi dans la peau ?
dans le déni oui.
C'est le début de toute cette histoire si on veut.
l'histoire de ce petit gars qui s'appelle Jimmy et qui fait le gigolo pour les bourgeoises et les bourgeoises de la cité parce qu'avec sa tête d'ange il a très bien compris que ça pouvait rapporter gros et vite. Alors Jimmy enchaîne les soirées, les rencontres, jusqu'à tomber sur la mauvaise personne
il en a vu des types mauvais, des femmes aussi, mais celui là n'est pas un gros con en soi
c'est bien ça le problème
le mec dont on parle est extrêmement intelligent et calculateur. mais que malgré ça, le bougre est quand même tombé amoureux de son escort, et prêt a lui servir le monde sur un plateau.
c'est fantastique, pour l'égo de chacun, mais c'est quel monde en fait ? le monde de merde dont parle de Roy. Comme Ziggy, il a changé son nom pour lui.
bref. Roy passe son bras par dessus celui d'Anita, ce qui pourrait sembler être un rite social n'est que le dernier versement d'une erreur de jugement (?) . récupérant son avant bras, Roy fait mine de s'indigner sur un ton bien ironique dont il a le secret.
- Quoi ? Moi ? Dans la peau ?
et ils se regardent tous les deux, et Roy conclut par ce
sourire amer
- je voudrais bien.
si Roy a choisi ce bar, c'est parce que les gens d'Atlas et leurs amis que Roy fréquente, n'y vont pas. premièrement il ne pourrait pas avoir la paix avec ces branques qui mettraient vite un terme a ce moment privilégié, mais ensuite, et surtout, effectivement il ya quelque chose chez Roy qui bascule : il préfère les éviter.
Parce que c'est Anita, Roy serait sans doute plus transparent. Et sous ses paroles sous son rire, il lui laisse entrevoir la lassitude, brièvement.
- disons que chacun y trouve son compte. D'une certaine façon.
Roy ne doit sa richesse et son statut qu'à cette rencontre improbable. Silencieusement, une question plombe chaque espace entre ses pensées : comment pourrait-il s'en sortir, sans tout ça ? Sans ''Papa'' pour payer, sans papa qui s'assure que son petit jouet reste bien a sa place qui est sans doute l'une des plus confortables du dôme ?
- je prends un peu de recul en ce moment ; dis moi : si tu pouvais tout recommencer, ou juste tout changer en un claquement de doigt, tu aurais la vie que tu mènes ? qu'est ce que tu ferais ?
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Roy
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Re: Bonk (PV)
La crasse poisseuse du bar cherchait à l'y conjoindre, l'emporter sous terre jusqu'à l'étouffement, elle le jurait... Elle prenait sur elle comme on le ferait en haut d'une roue alors qu'on meurt du vertige, les pieds dans le vide et le coeur au point de se rompre.
En silence, elle posa la pièce sur la table, qu'elle avait conservée jusqu'ici dans son poing.
Pendant que Roy répondait, elle fouilla dans son manteau d'une main un peu tremblante, en quête d'une cigarette de secours, qu'elle cala entre ses lèvres sèches, les sourcils froncés...
"Ah..." finit-elle par échapper avec un sourire compréhensif, en l'entendant parler de "trouver son compte". La tête penchée au moment d'allumer la mèche, sa clope frémissait au coin de la bouche Roy était quelqu'un de problématique dans le milieu qui l'opérait. Un peu moins jeune qu'elle, définitivement grillé par son monde. Tôt ou tard, il crèverait dans ce système.
si tu pouvais tout recommencer, ou juste tout changer en un claquement de doigt, tu aurais la vie que tu mènes ?
qu'est ce que tu ferais ?
Elle ferma les yeux pour s'extraire un peu mieux du lieu qui l'encerclait, crapotant la fumée par occupation stérile.
"C'est déjà le cas" avoua-t-elle lentement. Elle détacha la cigarette de sa bouche, agita la cendre qui tomba au sol, là où était sa place, parmi la poussière sale.
"J'ai tout changé, mais j'en avais la possibilité, j'imagine..."
La fortune de son père l'y avait aidée. Pour les connaissances, cela dit, elles s'étaient évaporées à la mort du Mécène comme une nuée de mouches bleues. Le monde des affaires était d'une froideur protocolaire.
Sourcils encore froncés, au moment de poursuivre.
"Alors c'est le destin que tu te traces : celui de comptes bien trouvés ? Interessant Roy... vraiment... tu crois pouvoir échapper aux enjeux de la pègre encore longtemps ?" Anita n'était pas assez suicidaire pour travailler à plein temps dans ce trou sans principes.
"peu importe que ton cul soit calé au chaud sous des draps blancs, ne te méprends pas... le Lys te recrachera bien assez vite..."
elle décocha un sourire cynique, mais profondément honnête
"ton patron, il n'en est pas arrivé là par amour et tendresse..."
elle le contempla longtemps, captant ça et là cet amalgame curieux sur les traits de son visage, entre la dureté d'un homme prêt à tout, et la stupeur enfantine d'un gosse affamé par le gouffre. Elle se radossa sur sa chaise dans un soupir, clairement, visiblement révulsée par le lieu. Elle prit son temps, par besoin pratique (récupérer son souffle) tout en songeant que Roy n'avait plus trop le choix à présent. Il était devenu la propriété d'un homme influent.
"est-ce qu'il t'a déjà demandé de tuer quelqu'un ?" D'un air absent, elle se mit à jouer avec l'étrange pièce ronde, d'un côté et de l'autre, leur face rendue illisible par l'oxydation. "A moins qu'il te bichonne comme une précieuse voiture volante ? Je te le demande, parce qu'il pourra arriver, un jour, si c'est le cas, qu'au moment de passer la porte, des enfants soient dans la maison..." Elle stoppa le mouvement de la pièce, releva ses yeux bleus vers lui "et alors qu'est-ce que tu feras ? qu'est-ce que tu feras Roy ?..."
Elle souffla une énième bouffée de cigarette, songeant au gamin qu'elle avait envoyé en mission suicide dans le gouffre, disparu à jamais. Au fond de son coeur, elle ne ressentait rien, rien qu'une chappe de vide creusée à coups de transmission de savoir. Mais Roy n'était pas comme ça.
Cette sittelle qui volait si bien, elle avait été mise en cage par un connard.
"... c'est pour ça que tu m'as ramenée ici... mh ? dans ce trou puant ? pour ouvrir un peu la cage..." marmonna-t-elle plus pour elle-même que pour lui, riant doucement, tout en rallumant le bout de sa clope qui s'était éteinte à cause de l'humidité âcre.
Elle lui lança un coup d'oeil bref, tel un animal plutôt cauchemardesque, sous la lueur tenue du briquet qui auréolait sa capuche rabattue.
"vraiment, je vais te donner un conseil d'ami Roy, dégage, dégage de ses griffes tant que tu le peux encore. "
S'il n'était pas déjà trop tard...
En silence, elle posa la pièce sur la table, qu'elle avait conservée jusqu'ici dans son poing.
Pendant que Roy répondait, elle fouilla dans son manteau d'une main un peu tremblante, en quête d'une cigarette de secours, qu'elle cala entre ses lèvres sèches, les sourcils froncés...
"Ah..." finit-elle par échapper avec un sourire compréhensif, en l'entendant parler de "trouver son compte". La tête penchée au moment d'allumer la mèche, sa clope frémissait au coin de la bouche Roy était quelqu'un de problématique dans le milieu qui l'opérait. Un peu moins jeune qu'elle, définitivement grillé par son monde. Tôt ou tard, il crèverait dans ce système.
si tu pouvais tout recommencer, ou juste tout changer en un claquement de doigt, tu aurais la vie que tu mènes ?
qu'est ce que tu ferais ?
Elle ferma les yeux pour s'extraire un peu mieux du lieu qui l'encerclait, crapotant la fumée par occupation stérile.
"C'est déjà le cas" avoua-t-elle lentement. Elle détacha la cigarette de sa bouche, agita la cendre qui tomba au sol, là où était sa place, parmi la poussière sale.
"J'ai tout changé, mais j'en avais la possibilité, j'imagine..."
La fortune de son père l'y avait aidée. Pour les connaissances, cela dit, elles s'étaient évaporées à la mort du Mécène comme une nuée de mouches bleues. Le monde des affaires était d'une froideur protocolaire.
Sourcils encore froncés, au moment de poursuivre.
"Alors c'est le destin que tu te traces : celui de comptes bien trouvés ? Interessant Roy... vraiment... tu crois pouvoir échapper aux enjeux de la pègre encore longtemps ?" Anita n'était pas assez suicidaire pour travailler à plein temps dans ce trou sans principes.
"peu importe que ton cul soit calé au chaud sous des draps blancs, ne te méprends pas... le Lys te recrachera bien assez vite..."
elle décocha un sourire cynique, mais profondément honnête
"ton patron, il n'en est pas arrivé là par amour et tendresse..."
elle le contempla longtemps, captant ça et là cet amalgame curieux sur les traits de son visage, entre la dureté d'un homme prêt à tout, et la stupeur enfantine d'un gosse affamé par le gouffre. Elle se radossa sur sa chaise dans un soupir, clairement, visiblement révulsée par le lieu. Elle prit son temps, par besoin pratique (récupérer son souffle) tout en songeant que Roy n'avait plus trop le choix à présent. Il était devenu la propriété d'un homme influent.
"est-ce qu'il t'a déjà demandé de tuer quelqu'un ?" D'un air absent, elle se mit à jouer avec l'étrange pièce ronde, d'un côté et de l'autre, leur face rendue illisible par l'oxydation. "A moins qu'il te bichonne comme une précieuse voiture volante ? Je te le demande, parce qu'il pourra arriver, un jour, si c'est le cas, qu'au moment de passer la porte, des enfants soient dans la maison..." Elle stoppa le mouvement de la pièce, releva ses yeux bleus vers lui "et alors qu'est-ce que tu feras ? qu'est-ce que tu feras Roy ?..."
Elle souffla une énième bouffée de cigarette, songeant au gamin qu'elle avait envoyé en mission suicide dans le gouffre, disparu à jamais. Au fond de son coeur, elle ne ressentait rien, rien qu'une chappe de vide creusée à coups de transmission de savoir. Mais Roy n'était pas comme ça.
Cette sittelle qui volait si bien, elle avait été mise en cage par un connard.
"... c'est pour ça que tu m'as ramenée ici... mh ? dans ce trou puant ? pour ouvrir un peu la cage..." marmonna-t-elle plus pour elle-même que pour lui, riant doucement, tout en rallumant le bout de sa clope qui s'était éteinte à cause de l'humidité âcre.
Elle lui lança un coup d'oeil bref, tel un animal plutôt cauchemardesque, sous la lueur tenue du briquet qui auréolait sa capuche rabattue.
"vraiment, je vais te donner un conseil d'ami Roy, dégage, dégage de ses griffes tant que tu le peux encore. "
S'il n'était pas déjà trop tard...
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Permet de se confondre dans le paysage tout en absorbant la chaleur du corps - invisible donc des lunettes de vision nocturne. (une fois par topic/mission, permet d'esquiver un adversaire/les forces de l'ordre (limite de 3 personnes).)
Re: Bonk (PV)
- Putain ... T'as vraiment le chic pour foutre tes doigts dans les plaies ...
Dit-il, en la fixant, l'air pensif. Son verre bullotait devant lui, et il en but quelques gorgées, avant de poursuivre.
- Si j'avais su dans quoi je mettais les pieds ...
Il hésita, quand même.
- Bah, peut être que je le ferai quand même, tu sais pourquoi ?
Pure réthorique, en fait. Je ne sais pas si Roy est réellement du genre à s'intéresser sincèrement à l'avis des autres, fussent-ils sa seule véritable amie.
- Pour la même raison, à peu près j'imagine, que toi non plus tu cesses pas tes conneries. Je dis la raison, mais probablement qu'elles sont plusieurs, pas vrai ?
L'Ego, pour sur.
Cette fois pourtant, dans son regard, elle pourrait discerner une étincelle de curiosité.
Sirotant toujours, il reste méditatif quant à leurs échanges, derrière son masque épais et bien collé d'indifférence et de mépris. Il revoit certaines scènes. Certains visages.
- Parfois ... Ces gens qui sont dans les emmerdes jusqu'au cou, quand j'arrive et que ça fait déjà plusieurs fois que je suis venu, eux, combien de fois ils y ont pensé à se flinguer sans avoir le cran de le faire ? Sans parler de ceux que je retrouve déjà raides. Les fluides ... L'Odeur ... Et y en a des gosses, oui ... Y'en a ... Mais qu'est ce que j'y peux, (il boit) et puis c'est un monde de brutes toi et moi on le sait. On arrive pas là où on est sans briser quelques vies (il a un petit rire, amer) et puis la mort, dans ce trou à rats, c'est une sorte de libération, tu crois pas ? Qui n'a jamais imaginé comment il s'y prendrait pour en finir ?
Roy ? Suicidaire ?
Non. Roy a une trop haute estime de lui même pour mettre fin à ses jours.
La plupart des jours.
- Et toi, ma chère, qu'est ce qui te fait encore vibrer, ici bàs ?
Dit-il, en la fixant, l'air pensif. Son verre bullotait devant lui, et il en but quelques gorgées, avant de poursuivre.
- Si j'avais su dans quoi je mettais les pieds ...
Il hésita, quand même.
- Bah, peut être que je le ferai quand même, tu sais pourquoi ?
Pure réthorique, en fait. Je ne sais pas si Roy est réellement du genre à s'intéresser sincèrement à l'avis des autres, fussent-ils sa seule véritable amie.
- Pour la même raison, à peu près j'imagine, que toi non plus tu cesses pas tes conneries. Je dis la raison, mais probablement qu'elles sont plusieurs, pas vrai ?
L'Ego, pour sur.
Cette fois pourtant, dans son regard, elle pourrait discerner une étincelle de curiosité.
Sirotant toujours, il reste méditatif quant à leurs échanges, derrière son masque épais et bien collé d'indifférence et de mépris. Il revoit certaines scènes. Certains visages.
- Parfois ... Ces gens qui sont dans les emmerdes jusqu'au cou, quand j'arrive et que ça fait déjà plusieurs fois que je suis venu, eux, combien de fois ils y ont pensé à se flinguer sans avoir le cran de le faire ? Sans parler de ceux que je retrouve déjà raides. Les fluides ... L'Odeur ... Et y en a des gosses, oui ... Y'en a ... Mais qu'est ce que j'y peux, (il boit) et puis c'est un monde de brutes toi et moi on le sait. On arrive pas là où on est sans briser quelques vies (il a un petit rire, amer) et puis la mort, dans ce trou à rats, c'est une sorte de libération, tu crois pas ? Qui n'a jamais imaginé comment il s'y prendrait pour en finir ?
Roy ? Suicidaire ?
Non. Roy a une trop haute estime de lui même pour mettre fin à ses jours.
La plupart des jours.
- Et toi, ma chère, qu'est ce qui te fait encore vibrer, ici bàs ?
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Lieu d'habitation : le Lys
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Roy
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Re: Bonk (PV)
Elle était prête à toute sorte de convenu. Oh toutes sortes, avec Roy... Ce n'était pas un gars qui avait, comment dire, ce comportement linéaire qu'on tenait pour acquis. En général, on répondait aux questions. En général, l'être humain faisait preuve de mimétisme, c'était ce qu'on appelait "les codes de société"
Roy, il était un peu loin de tout ça. Et c'est pourquoi il attirait autant.
Alors qu'Anita attendait de lui une preuve de son échappée, une perche tendue s'il en est - car une idée avait fleuri chez elle, une proposition insolite pour ainsi dire - il utilisa, peut-être, le seul retour auquel elle n'avait pas songé : de lui-même, il retourna dans sa cage et y referma la grille.
La clope dans sa main, déconcertée, elle cligna des yeux.
"Ah...Ahahah.." sidérée, elle fut agitée d'un long rire discret.
Putain, Roy, tu es encore plus ravagé que je ne le pensais.
Elle hocha la tête de gauche à droite, pas encore remise par les répliques de l'ex-gigolo. Il la déconcertait. Ce n'était pas une chose qu'elle ressentait souvent à l'égard d'un autre être humain.
"- Moi... Moi, ici bas il n'y a rien qui m'intéresserait, non...pas ici..."
Fermant les yeux, elle reprit une bouffée, du moins essaya-t-elle car elle était encore agitée par son rire. De toute la soirée, elle n'avait pas touché à son verre. Trop prudente. Cela dit, elle semblait s'être un peu mieux détendue...
"As-tu déjà entendu parler des anges, Roy ?" finit-elle par murmurer, rouvrant un oeil mutin sous une grimace amusée.
Ecrasant sa clope sur la table, elle lui souffla la fumée à la figure avec un sourire ; sa transaction étant terminée, protocolaire dans ses principes, elle n'avait dès lors plus besoin de s'attarder.
"Il ne vaut mieux pas... se brûler les ailes, ce n'est pas un fléau pour ceux venus d'en bas."
D'un geste leste, elle se leva alors de sa chaise. Tandis qu'elle contournait la table, sa main pâle attrapa délicatement la pièce oxydée qu'elle fit glisser du plat de sa face jusqu'en direction de Roy, dans un mouvement calculé fidèle à ses habitudes.
Puis, déposant cette même main sur son épaule, elle jeta son regard par delà la foule vomitive : là où se trouvait la vision plus respirable de la sortie.
"Garde cet objet Roy, quoique ce soit. J'ai comme l'impression qu'il te portera chance"
Sarcasme, à n'en pas douter. Déjà elle lâchait son épaule. Resserrant sa capuche, Anita l'abandonnait là, avec ses problèmes présumés et sa cage dorée. Avec une sorte de timidité feinte, la tête baissée, elle traversa prestement ce monde grotesque, son sourire ancré sous sa capuche, car encore étonnée par cet échange qui lui laissait à penser que les parasites du fossé n'étaient, surprenamment, pas tous dénués de singularité.
Roy, il était un peu loin de tout ça. Et c'est pourquoi il attirait autant.
Alors qu'Anita attendait de lui une preuve de son échappée, une perche tendue s'il en est - car une idée avait fleuri chez elle, une proposition insolite pour ainsi dire - il utilisa, peut-être, le seul retour auquel elle n'avait pas songé : de lui-même, il retourna dans sa cage et y referma la grille.
La clope dans sa main, déconcertée, elle cligna des yeux.
"Ah...Ahahah.." sidérée, elle fut agitée d'un long rire discret.
Putain, Roy, tu es encore plus ravagé que je ne le pensais.
Et toi, ma chère, qu'est ce qui te fait encore vibrer, ici bàs ?
Elle hocha la tête de gauche à droite, pas encore remise par les répliques de l'ex-gigolo. Il la déconcertait. Ce n'était pas une chose qu'elle ressentait souvent à l'égard d'un autre être humain.
"- Moi... Moi, ici bas il n'y a rien qui m'intéresserait, non...pas ici..."
Fermant les yeux, elle reprit une bouffée, du moins essaya-t-elle car elle était encore agitée par son rire. De toute la soirée, elle n'avait pas touché à son verre. Trop prudente. Cela dit, elle semblait s'être un peu mieux détendue...
"As-tu déjà entendu parler des anges, Roy ?" finit-elle par murmurer, rouvrant un oeil mutin sous une grimace amusée.
Ecrasant sa clope sur la table, elle lui souffla la fumée à la figure avec un sourire ; sa transaction étant terminée, protocolaire dans ses principes, elle n'avait dès lors plus besoin de s'attarder.
"Il ne vaut mieux pas... se brûler les ailes, ce n'est pas un fléau pour ceux venus d'en bas."
D'un geste leste, elle se leva alors de sa chaise. Tandis qu'elle contournait la table, sa main pâle attrapa délicatement la pièce oxydée qu'elle fit glisser du plat de sa face jusqu'en direction de Roy, dans un mouvement calculé fidèle à ses habitudes.
Puis, déposant cette même main sur son épaule, elle jeta son regard par delà la foule vomitive : là où se trouvait la vision plus respirable de la sortie.
"Garde cet objet Roy, quoique ce soit. J'ai comme l'impression qu'il te portera chance"
Sarcasme, à n'en pas douter. Déjà elle lâchait son épaule. Resserrant sa capuche, Anita l'abandonnait là, avec ses problèmes présumés et sa cage dorée. Avec une sorte de timidité feinte, la tête baissée, elle traversa prestement ce monde grotesque, son sourire ancré sous sa capuche, car encore étonnée par cet échange qui lui laissait à penser que les parasites du fossé n'étaient, surprenamment, pas tous dénués de singularité.
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Messages : 208
crédits : 86
Lieu d'habitation : Nid de Coucou
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Anita
Réputé
Alias : Mastema
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biens débloqués
ARBALÈTE Semi-automatisée
Possède lunette de visée et gâchette qui permet de tendre automatiquement la flèche puis de tirer : arme débloquée -- 8 tirs possibles.
SABRE (longue lame)
les longues lames sont produites en très rare quantité : Objet de collection, possibilité de gagner en estime auprès de certains PNJ du MJ.
LICENCE DE COMMERCE
Licence virtuelle qui atteste de son droit à posséder un commerce. (10% de réduction sur les achats d'objets peu communs de la boutique)
BRACELET DE COMMUNICATION
une fois par mission/topic, l'objet permet de communiquer avec un partenaire à distance, en toute sécurité (pas d'interception possible par les ennemis/forces de l'ordre)
PLANEUR
Appareil imitant la forme d'un oiseau, filme une zone jusqu'à une altitude de 1000mètres qu'il envoie vers le boitier holographique du possesseur. (par temps peu brumeux, patrouille depuis les airs - hors Lys et plateformes)
CAPE THERMO-INVISIBLE
Permet de se confondre dans le paysage tout en absorbant la chaleur du corps - invisible donc des lunettes de vision nocturne. (une fois par topic/mission, permet d'esquiver un adversaire/les forces de l'ordre (limite de 3 personnes).)
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